180 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. de deux des trois surfaces se compose de deux autres droites ; chacune de celle-ci coupe les deux premières droites en deux points qui sont sur la troisième surface, et en conséquence elle ne peut rencontrer cette troi- sième surface en d’autres points. Ainsi dans le cas dont il s’agit il n’y a plus d’équa- tion finale. 84. Considérons enfin le cas où l’on a identiquement R= 0, R'= o, R"= o. Les premiers membres des équa- tions (6) deviennent alors V,= (Hy+E')(Hy+2D—EF')+2E(Hz+2E"—D'), V,=(Hy +E') (H=+D/) — 4D'E, V,=(Hz +D')(Hs+2E"—D')+2D"(Hy+2D—F'), et 1l en résulte (Hz + D') V, — (Hy + 2D — E') V,— 2EV, =o, ({Hy + E ) V, — (Hz+ 2E" — D')V,—2D”V,=o. La droite qui a pour équations I [ ] Hy +E =o;, E=o appartient aux deux surfaces V, et V», et, d’après les identités qui précèdent, le reste de l’intersection de ces deux surfaces appartient à la troisième surface V,. Pa- reillement, la droite déterminée par les équations . D - 0o0-Dl=o appartient aux surfaces V, et V,, et le reste de l’inter- section est sur V,. Enfin la droite Hy +2D—F =o, Hz+2E7"— D'=o appartient aux surfaces V, et V3, et le reste de l’inter- section appartient à V,. Il résulte de là que les trois surfaces considérées ont une courbe du troisième ordre communé.