160 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. mier degré ; chacun de ceux-ci fournit une équation finale du premier degré, et le produit des m équations finales ainsi obtenues est l’équation finale relative au système proposé. Dans les deux cas que nous venons de citer, il est évi- demment impossible de tirer des équations proposées une équation en z,, 9(3,) =0, dont le degré soit inférieur à m; donc la même chose est également impossible dans le cas des équations géné- rales. 72. L’analyse que nous venons de développer montre qu'on n'obtiendrait pas la véritable équation finalèe, dans le cas où le nombre des équations est supérieur à 2, si au lieu d’éliminer les inconnues à la fois, comme nous l’avons fait, on voulait procéder par éliminations succes- sives; car supposons le cas des trois équations générales des degrés respectifs m,, m», ma entre les inconnues Z1, 32, 33 Si l’on élimine z, entre la première équation et chacune des deux autres, on obtiendra deux équa- tions finales des degrés m, ms et m, m3, puis l'élimination de z» entre ces deux dernières fournirait une équation dnntlodc°rcpouu‘mt5 élever jusqu’àrn? mgm3, tandis que la vraie équation finale est seulement du degré m ma m3 Le cas des équations du premier degré est le seul où l’on puisse procéder par éliminations successives. Sur la résolution des équations algébriques simultances. 14. Lorsqu'on sait former l’ équation finale qui résulte de l’élimination de n — 1 inconnues entre n équations données, on peut aussi, d’après une remarque due Liouville, déterminer les valeurs des inconnues éli-