, SECTION I. — CHAPITRE 1V. 159 Il est évident que, si l’on applique àce cas particulier la méthode générale du n° 70, on obtiendra cette même valeur de T, que nous venons de former; il en résulte que les équations qui déterminent T, ne peuvent offrir d’impossibilité en général, puisqu'elles n’en présentent pas quand on donne certaines valeurs particulières aux coefficients des équations proposées. Nous ajouterons encore une remarque fort importante. Le raisonnement du n° 70 à conduit, par l’élimination de n — 1 inconnues entre n équations, à une équation finale dontle degré est égal au produit des degrés des équations proposées ; mais on peut se demander si ce degré ne serait pas susceptible de s'abaisserpar l’évanouissement de quel- ques termes, ou s’il ne serait pas possible, en suivant une voie différente, de déduire des équations proposées une équation finale de degré moindre. Il est aisé de voir qu’il n’en est rien, tant qu'il s’agit d’équations générales; effectivement, dans l’exemple que nous venons de consi- dérer, on reconnaît à priori que l’équation finale est — a=—o, et son degré est égal au produit des degrés des proposées. Or ces dernières sont comprises dans les équations gé- nérales du n° 70; donc l’équation finale qui en résulte est nécessairement comprise dans l’équation finale qui se rapporte au cas général. On arrive à la même conclusion en considérant n équa- tions des degrés my, Ma, ..., Mp respectivement, dont chacune soit décomposable en facteurs linéaires de la forme A, 34 + Ga 39 +.2#+ An 3n + 9, A;, d», … étant des coefficients indéterminés. Le système de ces équations peut évidemment être remplacé par m= mMy, mz .… Mn systèmes formés de n équations du pre-