. , « 156 COURS D ALGEBRE SUPÉRIEURE. Cela posé, soit T, un polynôme complet d’un degré _Indéterminé que je représenterai par m—m,. Si l’on multiplie par T, la dernière des équations (1) qui est du degré m,, elle deviendra {2) "I‘II ‘711 =— 0, et je dis qu’on peut réaliser l’élimination des n — 1 in- CONNUES Z1, 32, <.+, En_u, par le moyen des arbitraires contenues dans T, et avec le secours des n — 1 premières équations (1). Les arbitraires ayant été ainsi déterminées, ]’équalion (2) deviendra l’équation finale et le nombre m exprimera son degré. Le premier membre de l’équation ( 2) est un polynôme . complet du degré m, et il 1enfeune en conséquence, N (n m) termes; mais quand, au moyen des n — 1 pre- mières équations (1), on aura fait disparaître (n° 69) tous les termes divisibles par l’un des monômes \ m _/H, _/Hu—| (3_« z, » sS DE e SS il n’en restera plus que , Amn_sr << Am,Sm, N(?, m); par conséquent, pour que l'élimination puisse s’exécuter, il faut que, par le moyen des arbitraires contenues dans T,, tous ces derniers termes disparaissent, à l’exc eption des m — 1 qui ne renferment que la seule inconnue z,. Ainsi le nombre des termes qu'il faut faire évanouir est (4) As Sn d Nn m | —(n +1); Le polynôme T, étant complet et du degré m — m,, il renferme N (n, m—mp,) termes; mais-le nombre des coefficients dont on peut disposer pour l’élimination est beaucoup moindre. En effet, il est évident qu’avant d’ef- fectuer le produit T, < V,, qui doit former le premier