136 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. de former une équation dont les racines soient les in- verses des racines de la proposée. Si celle-ci est (I) AO 27 + Al Bs Am——1 s= Am =— 0, A £ . I ï . la transformée s’obtiendra en remplaçant z par —» ou, SI 2 u I e = F l’on veut, par —: faisons ce changement, multiplions en- : 5 ; suite par z”*, et ordonnons par rapport aux puissances descendantes de z, il viendra (_2) Am3"”" Am—1374 H 121 HA,3 + Aÿ=0. C’est ici l’occasion de présenter une remarque impor- tante relativement aux racines qui peuvent devenir infi- nies. Supposons que les coefficients 14 % 0 4 dépendent d’une quantité & susceptible de recevoir di- verses valeurs, et que, pour la valeur t = to, les modules des n derniers coefficients deviennent nuls. Alors, parmi les m racines de l’équation (1), 11l y en a n qui se rédui- sent à zéro pour (— t,, et par conséquent les modules de leurs inverses deviennent infinis; donc, quand ? tend vers la limite #y, les modules de n des m racines de l’é- quation (2) tendent vers l’infini; à la limite, cette équa- tion (2) se réduit au degré m — n, et elle n’a plus que m — n racines finies. 60. Il peut arriver que les équations (1) et (2) du nu- méro précédent coïncident. Dans ce cas, l’équation pro- posée est dite réciproque; l'inverse d’une racine quel- conque est aussi une racine. D’après ce qui précède, si f(z=) = 0 est une équation