SECTION I, — CHAPITRE III. 120 du degré n de multiplicité. Si du point G comme centre,. avec un rayon suffisamment petit, on décrit la circon- férence MINK, puis que l’on joigne respectivement les deux points M et N de cette circonférence à deux points P et Q du contour donné, le théorème de Cauchy aura lieu, d’après ce qui précède et d’après le lemme du n° 54, pour les trois contours juxtaposés KNODAPMK, MINKM et IMPBCONI ; donc il a lieu pour le contour proposé ABCD qui résulte de la réunion des trois pré- cédents. Les deux premiers des contours dont il vient d'être question ont la partie commune NKM, et leur réunion forme le contour NQODAPMIN ; celui-ci a, avec le dernier des trois considérés, la partie commune PMINOQ, et leur réunion forme le contour ABCD. 4° Le théorème énoncée a lieu, quelque soit lenombre des points racines compris dans le contour donne. En eflet, on peut décomposer l’espace limité par le contour en plusieurs parties qui ne contiennent chacune qu’un seul point racine ; le théorème aura lieu pour chacun des contours partiels que l’on obtiendra ainsi, et en conséquence il aura également lieu pour le con- tour proposé qui résulte de leur réunion. Le théorème de Cauchy est donc complétement dé- montré. 56. 11 faut remarquer que la démonstration précé- dente ne suppose en aucune façon l’existence du prin- cipe d’après lequel toute équation a une racine, el j'ajoute que ce principe n'est qu'un corollaire du théo- rème de Cauchy, lequel peut être regardé dès lors comme le fondement de la théorie des équations. Voici, en effet, une démonstration nouvelle du principe du ‘ n° 44, qui est analogue à celle du lemme du-n° 54 S., Alg.sup. — L 9