128 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. parties telles, que chacune ne renferme dans son inté- rieur ou sur son contour aucun point pour lequel on ait P —0, ou aucun point pour lequel on ait Q= 0o. En outre, d'après ce qui précède, le théorème de Cauchy subsistera pour le contour donné, s’il a lieu pour les di- | vers contours partiels dont nous venons de parler ; il suffit done de considérer ces derniers. ! Si, dans l’intérieur d’un contour et sur ce contour. on n’a jamais P=0o, il est évident que l’'ona A=0o, puisque D F Z L ä le rapport Ône s'annule pas. Si, au contraire, la fonc- tion P s’annule, mais que l’on n’ait jamais Q = o, la G fonction Q conservera le même signe aux divers points P ! Ï dll contour et le [‘ûpp()l‘t =000 pOul‘]‘ll cha1wer (Ïl€ signe | Q O T qu’en s’évanouissant. D'ailleurs, comme ce rapport re- prend sa valeur primitive quand on a parcouru le con- tour entier, il est évident que, s’il s’est annulé k fois en passant du positif au négatif, il s’est annulé pareille- ment Æ fois en passant du négatif au positif. On a donc encore À —o. 3° Le théorème énoncé a lieu lorsque l'équation f(=) = 0 n'a qu’une seule racine, d’un degré de multi- vlicité quelconque n, dans l’espace limité par le con- ! / / - F ! tour donné. On a, en conséquence, Â= on, y - ( G ) K\ B 1s .ï | c | Q \\\ //’N - j È D- F \1 d | \_,/0——23// A 0 Soient ABCD le contour donné et G le point racine