SECTION I. — CHAPITRE III. 127 En effet, soient u le nombre des racines égales ou inégales comprises dans le contour total ADBCA, et À l’excès relatif à ce contour ; soient aussi p'et À", p" et A” les quantités analogues pour les contours respectifs ABCA et ADBA. On a, par hypothèse -n mais la somme A'+ A" se compose évidemment de l’excès À augmenté de la somme des deux excès qui ré- pondent l’un à la partie AB du contour partiel ABCA et l’autre à la partie BA du second contour ABDA ; il est évident que ces derniers excès sont égaux et de signes contraires; donc on a A — A" # A”; d’ailleurs > ‘L — !/A’ + lJ—”, donc K=s e Il résulte de là que : Si le théorème énoncé a lieu pour un nombre quel- conque de contours juxtaposes, il a lieu aussi pour le contour forme par leur reunion. 9° Le théorème énoncé a lieu lorsqu'iln'y a aucune racine de l'équation f (z=)=0, dans l'espacelimité par le contour donné. En d'autres termes, si l'on au=0o, on a aussi À = o. En effet, 1l peut y avoir dans l’intérieur du contour donné comme sur le contour même des points pour les- quels on a soit P— 0o, soit Q= 0; mais, par hypothèse, il n’en existe aucun pour lequel on ait à la fois P=o, Q = o. Il résulte de là que l’on peut toujours décom- poser l’espace limité par le contour donné en plusieurs