SECTION !. — CHAPITRE TII. 119 et, par suite \ (2) z:p(cosœ+isinw), en sorte que p est le module et œ l’argument de la va- riable imaginaire z. En outre, si f(z) désigne une fonction entière de z d’un degré quelconque m dans laquelle les coefficients soient des quantités réelles ou imaginaires données, on aura, en remplaçant z par la valeur (1), f(s)/=— P iQ, P et Q étant des fonctions réelles et entières des coor- données x et y; d’où il résulte, comme nous l’avons déjà dit, que la recherche des racines de l’équation F(3} =6 équivaut à celle des points pour lesquels on a simul- tanément P=0; 0 0 et auxquels nous appliquons, pour abréger, la dénomi- nation de rracines. Enfin, si le polynôme f(z) est divisible par la n puissance de z — z9, sans l’être par une puissance supé- ième rieure du même binôme, nous sommes convenu (n° 45) de dire que l’équation f(=)=0 a n racines égales à Z0; on a, dans ce cas, f(w)=—0, Fl 0,, — fUn —0 mais la dérivée du niême ordre, f”(z), ne s’annule pas pour =— 0. 54. Ces notions rappelées, nous nous proposons d’éta- blir ici une pl‘np05itiûn importante due à Cauchy et qui constitue l’un des plus beaux théorèmes de l’Algèbre.