Q 118 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. et elle se f|éconlposcl'a dans les deux suivantes : P—— {= (\)V —+ « )p sin À, a0—{+ P +6' psinod. Puisque le module de « + Si est inférieur à r tant que la valeur absolue de d reste au-dessous d’une certaine limite « et 6 seront compris entre —r et +r. D'ailleurs r est aussi petit que l’on veut; donc si P’et Q” ne se ré- duisent pas à zéro, les quantités AP et AQ seront res- pectivement de même signe que — Q" sin d et + P’sind. De là résulte le théorème suivant : Tnéorèwe I. — Soit f(z) une fonction entière de la variable imaginaire z —P (cosw+isinw ); posons f(=)=P+1Q, P et Q étant des fonctions réelles et entières de p qui dépendent aussi de [(II'3‘IUH(”III œ, et d(£«'[5‘/10115 par P', Q' les dérivées des /)(){) nômes PetQ prises par rapport au module p. Si l'on attribue à ce module p une valeur déterminée et que l'on fassecroitre l'argument à de 0 à 9, la fonction Q croitra tant que P" sera positive et elle décroitra tant que P'sera néga- tive. Au contraire, la fonction P décroitra tant que Q' sera positive et elle croitra tant que Q' sera négative. Zhéorème de Cauchy. 53. La variable imaginaire (l“ z—x+i‘y peut être figurée géométriquement (n° 44) par un point c O \ mobile M ay ant pour abscisse x, et pour ordonnée y, re- lativement à deux axes rectangalaires fixes Oxet Oy. Si p et œ désignent les coordonnées polaires du même point, on aura x:;p<'n5 , y :î.{1>‘ill(;),