- SECTION I, — CHAPITRE III. 110 on pourra (n"!æÛ) assigner une quantité positive r telle, que pour toutes les valeurs de » comprises entre — et + r le premier membre de la formule précédente ait le signe de /"(z).1l s’ensuit que, si f"( = ) est une quan- tité positive, lafonction f(z) croîtra constamment quand on fera croître z depuis 30 —7 jusqu’à =0 +7. Au con- traire, si f'(z0) est négative, f(z) décroîtra quand z croîtra de 30 — r à 30 + r. De là résulte la proposition suivante : Tnéorème I. — La fonction entière f'(z) supposée réelle croît avec la variable réelle z, tant que la de- rivée f'(z) reste positive, et elle décroît quand on fait croître z, tant que la dérivee f'(z) est négative. Il fautremarquer que, z croissant de——œ_ à œ la dérivé f'(z) peut s’annuler une ou plusieurs fois, mais cette circonstance ne peut être l’occasion d’une difficulté. Supposons, par exemple, que /"(z) s'annule pour 3 = 30, et prenons une quantité g assez petite pour que z soit la seule racine de f'(z)=0 comprise entre z4— Z et z0+ &; désignons en même temps par h une quantité positive inférieure à g et aussi petite d’ailleurs que l'on voudra. Le théorème précédent s’'appliquera sans diffi- culté, quel que soit h, aux valeurs de z comprises entre z0— & et z4—houentrezo+h et 30 +8; or ces deux intervalles se succèdent à la limite quand on fait”/=0o. À l’énoncé qui précède, on peut, sil’on veut, substituer le suivant : ‘ 4 La fonction entière f (z) supposee réelle croit avec la wariable réelle z, tant que la dérivée f'(z) n'est pas né- gative, et elle décroit quand on fait croître z, tant que la dérivée f'(z) n'est pas positive. 52. Nous allons établir actuellement un théorème ana-