SECTION I. — CHAPITRE III. 100 élevé coïncide avec celui des diviseurs communs à V et R qui a le plus fort degré; en d’autres termes, le poly- nôme D que nous cherchons est le plus grand commun diviseur des polynômes V et R. Nous diviserons donc V par R, et, si la division se fait exactement, R sera le plus grand commun diviseur demandé. S’il n’en est pas ainsi, désignons par R, le reste de la division de V par R; le raisonnement que nous avons fait plus haut nous prouve que le polynôme demandé D sera le plus grand commun diviseur des polynômes R et R,. On peut continuer de la même manière jusqu’à ce que l’on arrive à un reste R, qui soit indépendant de z, et cela ne peut manquer d’arriver puisque les degrés des restes successifs R, Ry, - . , Ra —0 R, forment une suite décroissante. Si ce reste constant R, est zéro, le polynôme demandé D sera égal à R,_; ; mais si le reste constant R, n’est pas nul, les polynômes proposés U et V n’auront pas de diviseur commun, et l’on dit alors qu’ils sont premiers entre eux, ou que leur plus grand commun diviseur est l’unité. De là résulte cette importante p1‘0positi(m : Trforèwe I. — Si deux équations U= 0,, V= 0 ont u racines communes égales ou inégales, on pourra for- mer par de 5imples divisions algébz'it;u@s une équation D =— o de degré y qui admettra ces y racines. 48. On peut tirer de ce qui précède une autre propo- sition qu’il convient de remarquer, savoir : Tréonème I. — Si U et V sont deux fonctions en- tières de z, sans diviseur commun, on pourra trouver deux autres fonctions entières de z, X et Y, telles que l’on nit UX —VY=—T.