104 nous savons que l’équation f(z)= 0 a une racine, et COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURF. nous pouvons supposer que a, soit cette racine : on aura alors R,= o, puisque R, est la valeur que prend f(z) pour =— a,. Pareillement l’équation f (z)=0 a une racime; nous supposerons que az soit cette racine et l’on aura R,= o. En poursuivant ainsi et en supposant que A3, A4,-.., Qm SOlent respectivement racines des équa- Gons f2(8)-0 Js 18 =s 05 S fa (z)=0, on aura h3=o0,h,—0, B, —0 el3 formule précédente deviendra ) m" J(3)=A0(3— a,)(z—a)...(z—a On voit que la fonction f(z) ne peut s’annuler que si l’on donne à z l’une des m valeurs ay, d2,.., Qm pÏn‘mi les- quelles 1l peut s’en trouver plusieurs égales entre elles ; il s’ensuit que : Une équation algébrique du degré m ne peut avoir plus de m racines. S1, parmi les quantités 4, @9,..., An Il y en a u qui soient égales à a,, f(=) admettra le diviseur (z—a,)* et l’on dit alors que l’équation f (z) = 0 a u racines égales à a,. Au moyen de cette convention, on peut énoncer la proposition suivante : Une équation algebrique a autant de racines qu'il y a d’unités dans le nombre qui exprimée son degré. Conrorraine L — Si @1,@2,..., Qm désignent les m racines de l’équation Ag3} + A L H A n=1 3 + An O, ; ; ; A, =s la somme des racines est égale à — qi el générale- 2n ment l(l somme d63 /_)I'()([UÜS nàan d83 m racines est