102 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. Il existe donc une valeur finie de z telle, que l’on ait mod f(z) = o; cette valeur est dite une racine de l’équa- tion f(z=)=0o. Remarque. — Si l’on remplace la variable z par x + ty, x et y désignant des variables réelles, la fonc- tion /(z) pourra se mettre sous la forme F(=)=S(=+ iy)=e(x,y)+iv(x, y), 9(x, y) etv(x, y) désignant des fonctions réelles de x, y et de quantités réelles connues. Le module de /{z) sera la racine carrée de la somme [p(æ,2)+ [4 (, 7)7E j Ë E _ . et il ne pourra s’annuler que si chacune des fonctions q et 4 s'annule. Il s’ensuit que, si a +16 est une racine de l’équation f(z)= o, les deux équations ts %, 1.!} ce —0 admettront le système de solutions communes x =a, y = 6. Sil'on suppose que x et y représentent des coor- données rectangulaires, les équations précédentes seront celles de deux courbes ; œ et 6 seront les coordonnées d’un point commun à ces courbes. On voit que la recherche des racines de l'équation f(2)=0o équivaut à la re- cherche des points d’intersection réels des deux courbes dont nous venons de parler, et ces points d’intersection sont alors désignés sous le nom de points racines. 45. Du théorème fondamental que nous venons d’éta- blir résulte la proposition suivante : Tuéorèwe II.—Une fonction entière de z du degré m est égale au produit de m facteurs lincaires multiplié par le coefficient de la plus haute puissance de z dans la fonction. ’