| | } Î 98 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. ordre, ou la première dérivée, ou sim plement la dérivée def(=). Pareillement f"(z), qui est la dérivée de f(z), est dite la dérivée du deuxième ordre, ou la deuxième dérivée de f (z), etainsi de suite jusqu’à f" (z), qui sera la dérivée du miè"e ordre ou la mième dérivée de f(=). Une fonction entière du degré m a ainsi m dérivées successives dont les degrés sont respectivement m —1, m—9, .. …, 1, 0,en sorte que la m'°"° dérivée est égale à une simple constante. D'après ce qui précède, lorsque la variable z reçoit l’ac- croissement h, la fonction f(z) prend un accroissement qui peut être mis sous la forme ) F(3+h)—f(2)= h f'(z) + he, / ) = \ / en posant, pour abréger, h ‘ h? n Rs , (?) ue (fl/{\:>+î3.f”(Z}+-—-+——f… =), sA -MU On a donc F (3 +h)—f(3) (3) x =f(=)+s, et,comme e tend vers zéro en même temps que À, on voit que la dérivée d’une fonction entière f (z) est la limite vers laquelle tend le rapport F(=+n)—f(z) h 9 lorsqu’on fait tendre » vers zéro. En outre, quelle que soit la valeur attribuée à z, on peut assigner une quantité positive r (n° 40, corollaire Il ) telle que, pour toutes les valeurs de » dont le module est inférieur à r, le module de la fonction e soit inférieur à une quantité positive donnée n aussi petite que l’on voudra.