94 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. et son module sera inférieur à la quantité donnée R pour I Rver t ; toutes les valeurs de —dont le module est inférieur à une z certame quantité —- qu’on peut déterminer, c’est-à-dire # pour Lloutes les valeurs de z dont le module est supé- rieur à r. Dans le cas où la fonction f(z) et la varïable z sont réelles, on voit que, pour toutes les valeurs de z dont le module est supérieur à une certaine limite, la fonction a constamment le signe de son pl‘€ll]i€l‘ terme. Corouraire IlI. — Le module d'une fonction entière f(=) deviem infini en méme temps que le module de z. Ce corollaire résulte immédiatement du précédent. En effet, la fonction f (z) étant ordonnée par rapport aux puissances décroissantes de z, soit A, z”” son premier terme, et posons F(z) A9 2” —I+E; on sait que le module de e peut devenir aussi petit que l’on voudra, si le module de z est suffisamment grand. Soient M, p, à, n les modules de f{=), s, As, €: l’équa- : s25 M ; tion p1‘ecedent€ nous montre que — est compris entre ap ‘ 1—n et1+n, d'où il suit que, quand Ç tend vers l’in- fini, on a è M Him — Pn 41. Tréorème IL. — Une fonction entièref(:) de z est continue. En général une variable Fbz) qui dépend d’une autre