SECTION J. — CHAPITRE III. 87 - toujours b'ouver une quantité positive p et un arc @ tels que l’on ait A=—pcosa, B=—eÇ sina, En effet, il suffit de prendre p=# \/A2 —+ B?, puis ; A snae =— —— cosd — —— -’ +— y'A2+ B° par conséquent, on peut écrire A -— Bi— p cosa + ipsina ou, si l’on veut A + Bi= p (cose +sina). Quand une expression imagimaire est ainsi ramenée à la forme p(cosa +isina), la quantité positive ç est dite son module; l’arc a est son argument. Le module d’une expression imaginaire donnée est dé- terminé, mais l’argument ne l’est pas entièrement; car une expression imaginaire ne change pas quand on ajoute à son argument ou qu’on en retranche un nombre quel- conque de circonférences. Les quantités positives et négatives peuvent être con- sidérées comme des expressions imaginaires dont le mo- dule est égal à leur valeur absolue et dont l’argument est un nombre pair ou impair de demi-circonférenees ; car soit A un nombre positif, on a, quel que soit l’en- tier Æ, ; +— A — À (cos2hx +isin2A7), —A = ;\[«-ns:£z/;+1‘,7r—5—isiu(2£*+;)w]. Pour que deux expressions imagimaires soient égales, il faut et il suffit que leurs modules soient égaux, et que