SECTION I. — CHAPITRE I. 25 On voit que la réduction en fraction continue doit être employée toutes les fois qu'il est question d’expri- mer par les fractions les plus simples et les plus ap- prochées qu’il est possible, soit la valeur d’une irra- tionnelle, soit celle du rapport de deux nombres entiers très-gränds. Théorème de Lejeune-Dirich let. 19. La théorie des fractions continues nous a révélé n sE A ; ; P 2 l’existence d’une infinité de fractions — susceptibles d'ex- n primer la valeur d’une irrationnelle donnée x, à —7 près. I Q Ce fait si remarquable peut être établi directement paf un procédé ingénieux dû à l’illustre géomètre allemand Lejeune-Dirichlet. Le théorème que nous nous proposons d’établir peut être énoncé dans les termes suivants : Tnéorème. — Dans la série des fractions qui ont pour dénominateurs les nombres1, 2, 3, . . , n, il en existe au moins une de dénominateur v qui dfiÈre d’une quantité I m ‘ , . , ])[H' (΀jaut ou ])(U' exces, ({ une trra- moindre que ny tionnelle donnée x. Représentons par 7n, le nombre entier immédiatement supérieur à vx, et considérons la suite des quantités m—xæ m— 2%, M— 3x,..., M— R%, y qui seront toutes moindres que l’unité. S1 l’on était as- suré que l’un au moins des produits n(m—x), n(m—2æ), n(m—3xæ), .. rn(m,—næ) eût pour partie entière zéro, le théorème serait démontré,