n'ont provoqué d'attraction dans ces conditions d'expérience (Tab. 3 et 4). CONCLUSIONS. Les résultats obtenus par une épreuve de choix confirment les observations faites en troupeau et sont analogues aux conclusions de Lindsay (3) chez la brebis : l'activité de recherche du mâle n'est que très {mparfaitement orfentée par des stimuli olfactifs ou autres émis passivement par la femelle. C'est elle, au contraire, qui semble jouer le rôle principal dans la prise de contact. Il est curieux de constater que les deux signaux du mâle-odeur et cris- dont l'effica- cité avait mise en évidence dans l'apparition de la réaction d'immobi- lisation sont sans effet en ce qui concerne l'attraction de la femelle. On est aiînsi conduit à supposer l'existence de signaux différents intervenant au cours de deux phases successives du comportement sexuel. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES. (1) SIGNORET J.P., 1967. Attraction de la femelle en oestrus par le mâle chez les porcins. Rev.Comp.anim. 4, 10-22. (2) SIGNORET J.P., 1962. Etude du comportement de la truie en oestrus. Economie et médecine animales 3, 123-170. (3) LINDSAY D.R., ROBINSON T.J., 1961. Studies on the efficiency of mating in sheep. TABLEAU 1 : EPREUVE DE CHOIX CHEZ LE VERRAT Temps moyen passé par le verrat au cours d'un test de 5 minutes T E es Vers une femelle en oestrus Vers une femelle en anoestrus 140, 39%* 113,06%* xx Significatif au niveau 1 % TABLEAU 2 : EPREUVES DE CHOIX CHEZ LA TRUIE Stade physiologique Vers la femelle Oestrus 185,72xx Jour précédent et 98,02xx jour suivant l'oestrus Anoestrus 69,84 67,54 *xx Significatif au niveau 1 %