Aucune influence de HCG n'a été mise en évidence ; les résultats des lots 1 et 3, d'une part, 2 et 4, d'autre part, ont été regroupés dans le tableau 1. 15 truies sur 19 traitées avec FGA seul sont venues en oestrus entre 2 et 7 jours après la dépose ; les 4 autres entre 9 et 31 jours. Parmi 20 truies traitées avec FGA + PMSG, 11 sont venues en oestrus entre 2 et 4 jours, 6 entre 20 et 22 jours, 2 à 37 et 41 Jours et 1 à 9 jours. L'injection de PMSG diminue donc considérablement la fréquence des oestrus constatés entre 4 et 7 jours après la dépose. En revanche, 11l augmente la fréquence des oestrus entre 20 et 22 jours. Ces derniè- res étaient précédées par la disparition de corps jaunes dont nous avons constaté la présence par voie opératoire 12 jours après la dépose Nous suspectons alors une ovulation silencieuse dans les trois premiers Jours qui suivent la dépose. Le pourcentage de truies gestantes à la suite d'une double saillie à la première chaleur suivant le traitement est de 85,3 % (29 cas sur 34) sans que l'on puisse faire apparaître de différences entre lots. Il est élevé lorsque les chaleurs apparätssent avant 7 Jours après la dépose de l'éponge vaginale, respectivement 75 et 90 % après traite- ment FGA et FGA + PMSG. Il l'est également pour les truies ayant leur première chaleur détectée 20 à 22 jours après la dépose. Le nombre moyen de porcelets vivants à la naissance a été de 11,5. Le traitement vaginal par le FGA ne semble donc pas affecter la prolificité de la truie dans les conditions où nous l'avons employé. Il s'est révélé un excellent inhibiteur de l'oestrus qui serait apparu normalement dans les six premiers jours qui suivent l'arrêt de la lac- tation chez 41,5 % des truites (9). Seul, 11 permet le groupage des chaleurs sur 4 jours dans 78,5 % des cas,. L'adjonction de PMSG pourrait être intéressante en groupant lÎ'ovu- lation sur une période de 3 jours seulement. Nous n'avons actuellement aucun renseignement sur les possibilités de gestation après insémina- tions faîtes au moment de l'ovulation silencieuse. ° La fertilité obtenue à cette chaleur induite ne subit pas la di- minution constatée chez les ovins (2, 12) et les bovins (8) après uti- lisation de progestagènes. Des résultats élevés de fertilité aux chaleurs qui suivent un tel traîtement progestagène ont déjà été observés chez les agnelles (13). L'état physiologique propre aux truies en fin de lactation pourrait permettre de rechercher la cause de cette particularité des résultats de fertilité après traitement progestagène.