RESULTATS Le nombre d'animaux a diminué sensiblement dans certains groupes, car sept génisses étaient gestantes lors de la mise des éponges (cons- tat ultérieur). Deux autres génisses du lot "D" ont perdu les éponges au quatorzième jour de maintien, elles ont été donc reclassées au groupe "B". Aucune interaction "races-traitements" n'a été constatée, à la suite de quoi les caleuls ont été refaits sans tenir compte de la race., Quels qu'aient été la durée du traitement et le moment du cycle lors de la pose des éponges, toutes les génisses ont eu leurs chaleurs bloquées. Les résultats des venues en chaleurs au premier et au second oes- trus sont reportés au tableau I. 739 génisses, soit 90,7 p.100 sont venues en chaleur entre 5 et 88 heures après le retrait des éponges vaginales. Par contre, 70 p.100 des témoins ont manifesté une ou deux chaleurs dans le délai de 4O jours. Les génisses des groupes injectés de PMSG ont eu les débuts des oestrus moins étalés : sur 21 et sur 27 heures respectivement dans les lots de 14 et de 17 jours de blocage, contre 83 et 33 heures chez les non traités d'hormone gonadotrope. De même chez les animaux injectés de PMSG les chaleurs sont survenues plus tôt, mais ces différences n'ont pas été significatives. Une génis- se non synchronisée a débuté un nouveau cycle décalé de 12 jours après la fin du blocage. Le traitement par progestagène a eu un effet favo- rable et hautement significatif sur la manifestation des chaleurs au cours de deux eycles successifs (97,7 p.100 contre 70,0 p.100 chez les témoins %*= 8,62 ; p < 0,005). Le taux de fertilité (tableau II) des génisses expérimentales inséminées aux premières chaleurs a été non satisfaisant et très si- gnificativement inférieur aux résultats de la réinsémination ( % = 12,17 ; p < 0,0005), mais ne diffère pas de celui du groupe témoin (x1= 2,08 ; 0,2< p