VIe CONG. INTERN. REPROD. ANIM. INSEM. ARTIF, PARIS, 1968, VOL |l provenir soit. de difficultés d'induction des chaleurs, soit d'une faible fertilité à cet oestrus. La première hypothèse est peu pro- bable puisqu'il est possible de faire apparaître un retour en cha- leurs chez 80 % de brebis, 35 jours après la mise-bas pendant cette période de l'année (THIMONIER et al. 1968). La chute de fertilité de 10 % qui a été constatée après synchronisation des oestrus pen- dant la saison sexuelle (COGNIE et COLAS, 1968) est vraisemblablement plus forte pendant ces mois d'anoestrus. L'existence d'une fertilité élevée en février (race Berrichonne du Cher) et en avril-mai (Charmoise) à l'oestrus provoqué, doit être noté sans que nous puissions fournir d'explication physiologique. - Lorsque des retours en chaleurs des brebis non gestantes à l'oestrus provoqué apparaissent, la fertilité totale devient inté- ressante. Leur existence est en relation étroite avec l'état hypo- physaire des brebis à ces époques. Ainsi, en juin, la décharge en FSH et en LH de l'hypophyse a été constatée chez les Ile-de-France (THIMONIER et MAULEON, 1968). Il n'a pas été fait de comparaison entre lots recevant ou ne recevant pas PMSG, les expériences antérieures en ayant montré la nécessité (THIMONIER et al. 1968). Les doses de 600 U.I. et de 800 U.I. ne donnent pas de résul- tats significativement différents. Tout au plus constate-t-on une tendance à l'obtention plus fréquente de jumeaux avec 800 U.I. sur des brebis très bien nourries. Quoi qu'il en soit, le pourcentage d'agneaux obtenus pour l'en- semble des femelles traitées varie de 85 à 150 % en moyenne, ce qui permet d'obtenir dans la plupart des cas un nombre d'agneaux égal ou supérieur au nombre de femelles traitées. Ce type de trai- tement qui concerne des femelles en lactation permet d'envisager la pratique de luttes annuelles en contre-saison, sans toutefois nous autoriser à conclure quoique ce soit pour le double agnelage. 1473