analyse ces résultats on conclut que, grâce aux gonadotrophines sériques on a obtenu un pourcentage élevé de synchronisation du cycle sexuel (85%), et un pourcentage élevé de fertilité (93%). Dans le deuxième lot, formé de 373 brebis qui se trouvaient en pleine lactation, les expériences ont commencé au mois de Juin, c'est- à-dire 8-10 semaines environ après l'agnelage. Les brebis ne manifestaient pas encore de chaleurs et se trouvaient dans la période d'anoestrus physiologique. Le même jour on a fait injecter au lot tout entier une dose de 800 U.!|. de P.M,S. Des brebis qui ont été injectées: 65% sont entrées en oestrus 3-5 jours après l'injection, et 18,5% 7-15 jours après, Tandis que le reste, c'est-à-dire 16,5%, n'ont point manifesté de chaleurs. Ces résultats prouvent qu'on peut obtenir la synchronisation des chaleurs chez les brebis en lactation dans un pourcentage élevé, même pendant l'anoestrus de lactation. Espèce bovine. Nous avons étudié la synchronisation des chaleurs et la stimulation de l'oestrus et de l'ovulation chez les génisses et les vaches. - Dans un lot formé de 30 génisses, êgées de 20-24 mois, de la race Tachetée roumaine, pesant 300 kilos en moyenne, on a poursuivi la synchronisation d'un cycle sexuel par la progestérone et les gonado- trophines sériques. Les expériences ont été effectuées au mois de Septembre, à l'époque où les animaux allaient au pâturage et rece- vaient des fourrages supplémentaires. Afin de bloquer le cycle sexuel on a administré à chaque génisse, tous les deux jours durant 8 jours, 60 mg de progestérone. Deux jours après la dernière injection de la progestérone, on a injecté à chaque génisse 2.500 U.1. de P.M.S. Chez 26 génisses, les chaleurs sont apparues entre le 7ème et le 9ème jour après la dernière injection de progestérone; la synchronisation de l'oestrus a été réalisée chez 86% des animaux. A près insémination, 77% de ces génisses sont restées en gestation après la première insémination. On n'enregistré aucun cas de vêlage gémellaire. - Un autre lot a été formé de 100 vaches âgées de 4-7 ans, appar- tenant aussi à la race Tachetée roumaine, Elles ont manifesté une ana- phrodisie fonctionnelle attribuée à une hypofonction hypophysio-ovar- ienne déterminée par une carence de l'alimentation. O n a amélioré l'alimentation et trois semaines après, on a injecté aux animaux 2.500 U.!. de P.M.S. Des animaux traités: 61% sont entrés en oestrus 3-6 jours après l'injection et 10% entre 8-16 jours après. Chez 12 vaches (12%) les chaleurs sont apparues pendant le cycle sexuel suivant, tandis que les autres (17%) n'ont point manifesté de chaleurs. On peut donc obtenir la synchronisation des chaleurs dans un pourcentage élevé chez les vaches à anaphrodisie fonctionnelle, 1446