VIe CONG. INTERN. REPROD. ANIM. INSEM. ARTIF., PARIS, 1968, VOL. Il

Aspects sur la synchronisation du eycle oestrien
chez les ovins.

EVANGELOS CATSAROS,

Station de reproduction animale, Carditsa, Grèce.

I - Matériel et méthode :

En février 1966, nous avons acheté à des producteurs,
une quarantaine de brebis de la race du pays.

Les brebis avaient mis-bas dans une période de 2 mois.

Les brebis, Jusqu'alors insuffisamment nourries, furent
mises à un régime de nutrition riche (Flushing).

Fin mai, alors qu'aucune brebis n'avait encore montré de
chaleur, le troupeau fut gardé en bergerie pendant une semaine,
puis mis sur une prairie artificielle de bonne qualité.

Quatre jours après, on a observé le déclenchement des
chaleurs groupées sur une dizaine de jours pour tout le
troupeau.

II - Discussion :

Nous pensons qu'en dehors du régime de nutrition (Flu-
shing), c'est le facteur d'une quelque "Euphorie”", qui par
le système endocrinien, contribua au déclenchement et à la
synchronisation des chaleurs.

I - Matériel et méthode :

Une cinquantaine de brebis de la race indigène sont
gardées pendant la période du 20 au 30 mai 1967 en bergerie
en photopériode courte de 8 heures par jour.

Le troupeau pâturait du coucher au lever du soleil.

Pendant cette période, 25 % des brebis sont venues en
chaleur, ce qui montre que dès le commencement de ce traite-
ment, les brebis se trouvaient très près de la phase de
l'oestrus.

Après ce traitement, 25 % des brebis ont subi des trou-
bles du cycle oestrien et certaines ne sont pas venues en
chaleur.

Alors que la durée normale du cycle oestrien de ces
brebis est en moyenne de 17 jours, pour 2 brebis le cycle
ne réapparut qu'après 2I jours; pour 6 brebis le cycle réap-
parut après 24, 26, 6I, 67, 99 et 120 jours ; 2 brebis n'ont
montré de chaleur qu'après 3 mois et 4 brebis ne sont pas
venues en chaleur. Ce sont les agnelles qui ont surtout souf-
fert de ces troubles.

II - Discussion :

On peut attribuer ce résultat au fait que la photopériode
sombre favorise la synthèse par l'hypophyse des hormones gona-
dotropes, alors que la photopériode claire qui suit, favorise
la décharge et la diffusion de ces hormones dans la circula-
tion du sang (ORTAVANT, PELLETIER, 1964).

Nos brebis, pendant qu'elles se trouvaient en phase de
décharge et de diffusion des hormones dans la circulation du
sang, mises en régime de photopériode courte, auraient subi
un arrêt de ce processus physiologique.

 

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