VIe CONG. INTERN. REPROD. ANIM. INSEM. ARTIF., PARIS, 1968, VOL. Il Ces mêmes quantités de gonadotropine doivent être injectées lorsqu'on veut synchroniser le rut chez des bre- bis en lactation ou en mauvaises conditions alimentaires. Par ce moyen, on assure une réponse de l'ovaire dans 90 à 100 % des cas. On doit employer aussi la gonadotropine sérique (PMSG) lorsqu'on veut obtenir un groupement de ruts très intensif, vu que l'apparition des chaleurs a lieu dans les 24-48 heures après l'injection de PMSG. Lorsqu'on emploie le PMSG, comme complément des épon- ges vaginales, le temps de présence de celles-ci dans le vagin peut être moindre. Nous avons employé des durées de 9 à 17 jours. On obtient les meilleurs résultats avec la présence des éponges dans le vagin pendant 12 à 17 jowrs. Les pourcentages de fécondité que l'on réussit à obte- nir avec l'injection de PMSG sont comparables à ceux obte- nus avec les éponges seules, quoiqu'il y ait une augmenta- tion des naissances gémellaires. En employant des éponges, plus PMSG, nous utilisons dans les grands troupeaux l'insémination artificielle, avec le protocole suivant On pratique l'insémination artificielle de tout le troupeau avec des doses de 30 x 109 spermatozoïdes 36, 48 et 72 heures après l'injection de PMS. Nous obtenons des pourcentages de fécondité qui dépassent 60 % et surtout une grande facilité dans le maniement du bétail. L'application des éPonges seules, pour avancer l'époque sexuelle des agnelles, n'est pas adéquate. Ce problème a une très grande importance économique dans notre pays.