VIe CONG. INTERN. REPROD. ANIM. INSEM. ARTIF., PARIS, 1968, VOL. Il 2/ Résultats. Ni l'établissement des équations, ni leur expression, ni le calcul des solutions n'ont leur place ici. Précisons seulement que les coefficients d'ordre deux sont de la forme f(n) = fçÇ9 + Alse1. # Bhas C.s; F(e0), A, B, C, S, ,5, , S, dépendant littéralement des sept paramètres définis plus haut. De plus |s,<1,|S2| et|s,| sont notablement inférieurs àl81l , si bien que les deux derniers termes importants aux trois pre- mières générations, sont négligeables après. On peut montrer que f(©9 décroît très rapidement dans les différen- tes classes, quand e croît. Ainsi, chez les femelles banales, pour M, = 2, M = G, Mz = 18, N, = 40, N3 = 10° , e' = D f(0) = 1 si e = 0, f(eo) = 0,328 si e = 0,1 , f®9) = 0,159 si e = D,2 , au contraire f(e) décroît comme 1 - e' seulement, pour e = O. Il est donc beaucoup plus rationnel pour diminuer la consanguinité moyenne d'une population, de concevoir une faible fraction des reproducteurs (par exemple 10 %) avec du sperme exté- rieur au centre, qu'une grande proportion de femelles banales (par exem- ple 50 %). III —- DISCUSSION - Pour des raisons mathématiques, on est conduit à adopter le modèle à générations disjointes. Or en réalité, il existe de nombreux accouple- ments entre zygotes de générations successives. De plus, en cas de contrôle sur descendance des mâles, le remplacement d'une génération de reproducteurs est plus longue (7 à 11 ans) que celui d'une génération de femelles (2 à 8 ans). Si on admet que l'évolution d'une population compo- sée de générations disjointes est de même type que celle de la population réelle, il reste difficile d'évaluer la durée à laquelle correspond une génération du modèle simplifié. On peut réaliser cette évaluation en cal- culant l'évolution d'un même cas simple en continu et avec le modèle des générations disjointes, et adopter le temps de génération qui permette le meilleur recouvrement des deux courbes. On peut cependant dès maintenant penser que ce temps se situe entre 6 et 9 ans. Remarquons aussi que l'absence d'information sur les moments du second ordre empêche toute estimation de la variabilité possible d'une évolution réelle autour de l'évolution moyenne probable calculée. Nous ne savons calculer que les bornes inférieures de la variance des diffé- rents paramètres. Faute de connaissance sur la nature et le nombre des gènes concer- nés par la sélection, on est encore obligé de considérer que la sélection d'animaux d'après leurs performances, parmi un ensemble d'animaux de même provenance, est en fait un tirage au hasard des reproducteurs parmi ces animaux. Il s'agit évidemment d'une approximation. Malgré toutes ses imperfections cependant, ce travail permet de prévoir avec une certaine précision l'évolution de la consanguinité dans la population du centre, donc de modifier les paramètres de façon à la diminuer. De plus, il conduit logiquement au caleul des coefficients d'Identité d'ordrestrois et quatre, donc à la connaissance des corréla- tions génétiques entre les animaux et ainsi à une meilleure estimation de leur valeur génétique réelle, et par conséquent, à un nouveau calcul d'index (7). 1327