Vie CONG. INTERN. REPROD. ANIM. INSEM. ARTIF., PARIS, 1968, VOL. Il C'est à remarquer gue le pourcentage de la chromatine sexuel le baisse au IVÉ mois de 33% à 22%, atteint,ensui- te, la valeur de 36%, pour baisser à nouveau, vers la en du VIII® mois de gestation, à 13-28%. Discussions L'incidence remarquablement fréquente de la chromati- ne sexuelle dans les cellules du parenchyme et du stroma chez les Bovidés s'explique, selon notre opinion, par la formation même du corps lutéal. Le corps lutéal des Bovidés diffère du corps lutéal des autres mammifères tant par sa structure histologique particulière, que par sa formation. Chez les Bovidés, le parenchyme 1utËinique est délimité par une gaîne conjanc- tive, étant dépourvu de la couche externe qui, chez les autres mamifères, couvre le parenchyme 1ut21nique et éla- bore les oestrogènes (1). En ce qui concerne la formation du corps lutéal, le follicule d'ou il dérive, doit par- courir une certaine évolution et ainsi, le dêveloppement du follicule se produit en deux étapes. Dans la dernière étape, le follicule qui se développe est ‘stimulé par des petites quantités parallèles et synchrones de FSH et de LH. C'est pourquoi le follicule n'atteint pas la maturité, se développant jusgu'ä un certain stade, pour disparaître après avoir élaboré une quantité d'oestrogènes qui influ- encent la formation du second follicule. Ce dernier évo- lue normalement, car, durant cette étape, la quantité de LH secrétée par le stimulus hypothalamo-hypophysaire l'em- porte, à un moment donné, sur la quantité de FSH, provo- quant, ainsi, la déhiscence et la formation du corps lutéal. Dans la formation du corps lutéal, la prolifération des cellules de la granuleuse, s'achève dans un mileu déjà oestrogénisé élaborée par le premier et le second follicule. L'hormone oestrogène porduite dans les follicules de Bovidés a été identifiée comme a-estradiol, et la chroma- tine sexuelle est affectée par cellui-ci. L'a-estradiol détermine des effets primaires dans les cellules, influençant la perméablité des membranes et 1'induction enzymatique. En appliquant l'hypothèse de Monod et Jacob ïä) nous considefons que l'a-estradiol, en traversant les membranes des cellules du corps lutéal stimule l'activité de certains sites génétiques du chro- mosome X. Selon l'hypothèse de M, Lyon, le chromosome X est génétiquement inactivé, 2û aux gènes régulatrices qui par'la formation des m0 gules e répresseur ont blo- qué les gêènes structurâles (5 923