L'activité de la G-6-PD est, elle aussi, significati- vement plus élevée pour le groupe 3 n (Tableau). Elle varie avec la taille cellulaire. La dispersion des résultats est, là encore, significativement plus grande pour le groupe 3 n. Les autres déterminations d’activité enzymatique ne révèlent aucune différence significative entre les deux grou- pes. Discussion - Les déterminations du DNA et des activités enzy- matiques correspondent à des cellules 3 n et 2 n qui ne dif- fèrent pas par leur taille cellulaire. Il est important de remarquer que, en moyenne, le stade de la croissance est le même pour les deux groupes de cellules. En outre la répar- tition des phases du cycle de division cellulaire est très vraisemblablement la même. En effet l'index mitotique est comparable pour les deux groupes et il est également le m8- me à l'intérieur de chaque groupe et indépendant de la tail- le cellulaire. Le rapport de 1,57 pour la quantité de DNA cellulaire est très voisin de celui que l'on pouvait attendre a priori en comparant des cellules 3 n et 2 n. L'augmentation isolée de la G-6-PD parmi les activi- tés enzymatiques mesurées pourrait correspondre à un défaut de l'inactivation du chromosome X. Celle-ci a été montrée dans les cellules diploïdes XX ou polysomiques pour l1'X, le nombre de corpuscules chromatiniens étant égal au nombre de chromosomes X moins un (9). Les observations de CARR (4) et EDWARD et coll. (6) sont en faveur d'un défaut d'inacti- vation dans les cellules de l'organisme triploÏde humain. Les cellules triploïdes XXX comportent un seul et XXY aucun corpuscule chromatinien. Nous avons observé avec les cel- lules embryonnaires de lapin un corpuscule chromatinien dans 0,5 à 2,5 p.100 des cellules XXY, 19 p.100 des cellu- les XXX et 29 p.100 des cellules XX. Le rapport du maté- riel génique porté par le chromosome X serait donc égal à 2 dans notre comparaison des cellules 3n et 2n et très voisin du rapport des activités de la G—6—PD,qui est égal 894