somes et 2 gonosomes X (Fig. 2).

Ces constatations ne témoignent pas de la présence des chromosomes
XY dans la moelle osseuse et dans le sang périphérique, et par consé-
quent, l'existence du chimérisme chez les animaux freemartins n'a pas
pu être prouvée (2).

Etant donné que de nombreuses recherches attirent l'attention sur
les perturbations métaboliques complexes qui apparaissent dans l'organisme
à la suite des mutations des gènes responsables de la synthèse de certaines
enzymes, nous avons aussi entrepris des recherches biochimiques sur 4
freemartins et comparativement sur 4 taureaux et 4 génisses du même âge,
appartenant à la race Tachetée roumaine (6).

L'étude des issenzymes LDH a été effectuée aussi bien dans le sérum
sanguin des trois catégories d'animaux recherchées que dans les testi-
cules chez les freemartins et les taureaux, Les GOT, GPT et l'aldolase
n'ont été étudiés que dans le sérum sanguin.

On ne remarque pas une corrélation entre la valeur des transaminases
et de l'aldolase chez les animaux étudiés, Par contre, l'étude des iso-
enzymes sur des électrophorégrammes nous signale l'existence de 6 iso-
enzymes dans le sérum sanguin des freemartins et de 5 fractions de pré-
cipitation dans l'extrait testiculaire. On a mis en évidence 5 fractions
dans le sérum sanguin des femelles et des taureaux et 6 fractions dans
l'extrait testiculaire des mâles normaux.

L'existence d'une fraction de plus dans le sérum et d'une isoenzyme
de moins dans l'extrait testiculaire des freemartins soulève la question
de l'existence des dérangements dans la succession des séquences bio-
chimiques du substrat héréditaire,

Compte tenu du fait que la littérature spécialisée comprend des études
peu nombreuses et controversées sur le sexe génétique des porcins inter-
sexués, nous avons effectué des recherches anatomo-cliniques et cyto-
génétiques dans le but d'établir une corrélation entre les troubles onto-
génétiques du tractus génital et les eventuelles aberrations de la con-
stitution chromosomique.

Chez tous les intersexués, on a trouvé des vésicules séminales bien
développées; par contre, les glandes de Cowper et la prostate étaient
de dimensions très réduites (5).

Les organes génitaux internes: le vagin, l'utérus et les oviductes
étaient présents chez tous les intersexués, mais ils avaient un aspect et
un développement différents d'un cas à l'autre.

En ce qui concerne les gonades, nous avons constaté que dans la
majorité des cas, elles étaient représentées par des testicules cryptor-
chides situés à l'extrémité des cornes utérines et que dans trois cas
elles étaient représentées par l'ovotestis avec la prédominance nette
de la zone orchidienne. Le tissue ovarien contenait des follicules kysti -
ques qui prédominaient visiblement et distinctement à la surface de la
zone ovarienne de la gonade (Fig. 3).

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