( 1604 ) solution de sucre interverti, versés rapidement, faisaient disparaître cette couleur bleue. Lorsqu’on dilue la liqueur cupropotassique avec de l’eau, la durée de l’expérience, faite dans les conditions ordinaires, n’a qu’une très-faible influence sur les résultats obtenus. Donc, si la présence de la soude peut exercer une action incompatible avec l’exactitude que Y on se propose d’obtenir au moyen de la liqueur Barreswil, il est facile de neutraliser en grande partie cette action nuisible en diluant avec de l’eau la liqueur cupropotassique destinée au dosage des petites quan tités de glucose. Ainsi il faut éviter la présence d’un excès de base alcaline dans les solutionscupropotassiques. Nous savons, d’autre part, que la présence de la soude est un élément nécessaire à la constitution de cette liqueur. La question se réduit dès lors à rechercher dans quelle proportion la soude caustique doit faire partie de la liqueur cupropotassique. » Or les expériences que nous avons faites nous ont permis de constater que, s’il ne faut pas exagérer l’alcalinité de la liqueur cupropotassique, il ne faut pas non plus diminuer cette alcalinité outre mesure; car, si un excès de soude favorise la recoloration des liqueurs bleues décolorées, une alcalinité trop faible ralentit trop la décoloration de la liqueur cupropotassique en présence du glucose. » Le dosage de petites quantités de glucose avec un faible volume, soit 2 centimètres cubes de liqueur cupropotassique étendus de 5o centimètres cubes d’eau, montre également qu’il est préférable de neutraliser comme précédemment la liqueur cupropotassique qu’on emploie. )) Pendant que les liqueurs cupropotassiques se décolorent sous l’influence du glucose, il se produit un précipité dont la couleur varie du jaune au rouge-brique. Il était intéressant de voir comment ces précipités se comportent à l’égard des solutions de soude caustique et des solutions de tartrate neutre de potasse. )) Dans ce but, nous avons préparé une certaine quantité des deux précipités jaune et rouge, que nous avons délayés dans un peu d’eau; puis un volume constant du produit délayé fut successivement soumis à l’ébullition, savoir : i° avec 5o centimètres cubes d’eau de Seine; 2° avec 5o centimètres cubes d’une solution sodique, contenant io grammes de soude caustique par litre (l’alcalinité était neutralisée par nf! centimètres cubes d’acide sulfurique titré au —3° ;־ avec 5o centimètres cubes d’une solution sodique à 8o grammes de soude caustique par litre; 4° avec 5o centimètres cubes d’une solution sodique à 160 grammes de soude caustique par litre. )) Après cinq minutes d’ébullition, les divers mélanges furent laissés au