584! ) . ' . ; ־ » 35. J’ai supposé, dans l’expérience précédente, que l’on employait un barreau droit de fer doux de section quelconque; quand on emploie une armature en forme de fer à cheval, de même section que l’aimant, et qu’on l’applique perpendiculairement à l’aimant à une certaine distance des extrémités de ses branches, on trouve encore que l’aimantation est augmentée du côté du talon et diminuée du côté opposé; mais, en outre, on peut constater la relation très-simple que voici. Si l’on mesure : i° le courant de désaimantation qui correspond à la tranche de l’aimant voisine de l’armature, du côté du talon; 20 le courant de désaimantation qui correspond à la tranche de l’aimant voisine de l’armature, du côté de l’extrémité polaire; 3° le courant de désaimantation qui correspond à la tranche de l’armature voisine de l’aimant, on trouve que le premier de ces trois courants est presque rigoureusement égal à la somme des deux autres. » 36. J’ai dit dans ma Note du i3 janvier (n° 28) que l’intensité magnétique déterminée par la méthode que j’ai indiquée (n° 15, Note du 9 septembre 1872), varie en général dans le même sens que l’intensité magnétique mesurée par l’une des méthodes anciennement connues; mais j’ai ajouté que je n’avais point établi de comparaison rigoureuse entre ces méthodes et la mienne. Depuis lors, j’ai déterminé les intensités des divers points d’ün barreau aimanté, de 8 millimètres de diamètre et 34o millimètres de longueur, d’abord en me servant de ma méthode, puis en employant la méthode des oscillations de Coulomb; j’ai représenté les résultats obtenus au moyen de deux courbes, et j’ai trouvé que ces deux courbes se superposent dans la plus grande partie de leur étendue, lorsqu’on les rapporte aux mêmes axes et que les échelles sont convenablement choisies; elles ne se séparent que dans le voisinage des extrémités du barreau. Ainsi, lorsqu'on faitabstraction des parties du barreau placées près des extrémités, il est établi que l’intensité magnétique mesurée par la méthode des oscillations est proportionnelle à l’intensité magnétique mesurée au moyen des courants d’induction. Or j’ai fait remarquer précédemment que cette dernière intensité est. proportionnelle à la dérivée quand on représente la courbe de désaimantation par l’équationjr =f (x); d’autre part, si l’on assimile un barreau aimanté à un solénoïde composé de petits circuits équidistants, parcourus par des courants de même sens et d’intensités variables, la courbe de désaimantation représente, au moins approximativement, la loi suivant laquelle varie le courant solénoïdal (en supposant toujours qu’on\ laisse de côté les parties du barreau voisines des extrémités). Il résulte de