( ,578 ) mais sur le bord je n’ai pu observer ni tache ni facule : j’espère pouvoir répéter demain l’observation, et je suis certain de trouver ou l’une ou l’autre. Avec les raies du magnésium on distinguait encore la raie 1474 de Rirchhoif. )> Le magnésium était donc abondamment répandu, avec le fer, dans toute la chromosphère, mais avec une intensité très-variable, et sans rapport marqué avec les pôles du Soleil, comme le montre la figure ci-jointe, qui donne la courbe de !’intensité lumineuse des raies notée ce matin. Pour montrer" encore que les observations ne sont pas influencées par la position relative du disque, j’ai tracé, sur la figure, le diamètre vertical du disque, qui donne les points les plus hauts et les plus bas du bord, pendant l’observation. » Pour la journée du 22, aux extrémités de ce diamètre, il y a des dé־־, pressions dans la courbe, et la plus forte se trouve à l’extrémité supérieure : ce sont donc des variations réelles. En général, on voit que, même dans cette période, le phénomène est plus marqué ou plus continu au pôle nord, conformément aux observations précédentes, qui donnent également la chromosphère plus prononcée dans les régions nord du Soleil. La sérié entière des observations du magnésium et de la chromosphère, faites jusi qu’à présent, montre donc clairement que dans!’hémisphère nord du Soleil l’activité est plus grande qu’au sud, et qu’à la présence générale du magnésium correspond un minimum dans le nombre des protubérances. Enfin je dois faire observer que, dans ce moment, le nombre des taches est encore un minimum. »