( lS73 ) la chaleur incidente s-est rencontrée un certain nombre de fois pour des hauteurs solaires inférieures à 1°21׳• La proportion o,3 à o,4 a été plus fréquente pour des hauteurs solaires inférieures ou au plus égales à ii° 56'. La proportion 0,2 à o,3 a été naturellement plus fréquente encore pour des hauteurs irifériëures ou au plus égales à i6035'.- La proportion de chaleur réfléchie par Teau, lorsque la hauteur du Soleil était supérieure à 3o degrés, a été ou inappréciablelou inférieure à o,oi . 2 ״, Il n’a pas pu être établi de loi reliant la proportion de chaleur réfléchie et la hauteur de l’astre. L’état variable de la surface de l’eau et l’absorption exercée par les couches d’air plus ou .moins épaisses traversées par le •rayon réfléchi, avant que ce rayon arrive aux apparèils, sont proba-blemént les deux causés qui ëmpêchent la loi dont il s’agit de se manifester nettement dans les obsèrvàtions. » 3. La proportion de chaleur réfléchie qui arrive aux stations éloignées n’àugmënté pas toujours à mesure que le Soleil s’abaisse vers l’horizon. Pour de faibles hauteurs du Soleil, cette proportion a été plusieurs fois inférieure à ce qù’ellè était pour des hauteurs plus considérables. Cela est dû, probablement, au fait que, lors d’un soleil bas, les rayons se réfléchissent sur des régions du lac très-éloignées, et qu’avant d’arriver à la station ils traversent une épaisse couche d’air. L’absorption qu’ils subissent entre le point de réflexion et la station compense alors l’augmentation d’intensité due à l’accroissement de l’angle d’incidence. » h. En comparant les proportions de chaleur réfléchies dans divers états du lac, on peut indiquer, comme fait général, que cette proportion est plus grande lorsque la surface de l’eau est plus calme. Une seule des séries d’observations paraît faire exception à cette règle. » 5. La quantité réelle de chaleur réfléchie peut s’obtenir en tenant compte, à chaque instant, de l’intensité du rayon direct et de la proportion que le lac réfléchit. La proportion réfléchie s’accroît à mesure que l’astre s’abaisse; mais l’intensité du rayon direct diminue. La combinaison de ces deux influences contraires aboutit à un maximum correspondant à une certaine hauteur de l’astre. L’existence de ce maximum se vérifie dans toutes les séries qui ont pu être prolongées jusqu’à un moment assez voisin du coucher du Soleil. On comprend d’ailleurs que la hauteur solaire correspondant au maximum varie suivant l’état de la surface de l’eau et suivant la diathermancie de l’air. » 6. La quantité totale de chaleur que fournit la réflexion du lac à une station donnée, à partir du moment où cette réfléxion devient sensible C. R., !8^3, ier Semestre,(T. LXXVI, № 26.) 203