(.•־54.2! ) combustion, ils se partagent en deux parties : les uns, tels que la vapeur d’eau, se dispersent dans l’atmosphère, et c’est sans doute cette vapeur d eau, en partie dissociée, qui donne les raies de l’hydrogène dans le spectre de la couronne des éclipses; les autres, tels que les oxydes métalliques, la silice et les combinaisons de ces corps entre eux, retombent dans le noyau central. » On voit aussi immédiatement comment sont formées les diverses enveloppes qui entourent le noyau. Ces enveloppes sont au nombre de trois, qui correspondent très-exactement aux trois parties de la flamme d’une bougie. Il y a d’abord une couche de vapeurs émises par le noyau central. A la surface de cette couche commence la combustion ; les oxydes métalliques et le carbone incandescent forment une nappe éclatante, c’est la photosphère, Au dehors est une couche trop élevée pour que les oxydes y parviennent en grande quantité, trop riche en oxygène pour que le carbone solide puisse y subsister : c’est la chromosphère. » Remarquons, en passant, que l’état de choses ainsi esquissé présente l’analogie la plus complète avec celui qui a dû régner autrefois sur la Terre, suivant toutes les indications de la Géologie. La Terre, en effet, nous offre au dehors un excès d’oxygène libre ; à l’intérieur, des corps combustibles non oxydés ; entre deux, une enveloppe oxydée dans laquelle lTiy-.drogène et le carbone jouent un rôle considérable (1). Les sources de pétrole qui sortent de quelques-unes des formations les plus anciennes de l’écorce terrestre ne seraient-elles pas des témoins de cet ancien ordre de choses? Enfin il est évident que, avant la formation de la croûte oxydée, 1 oxygène devait prédominer considérablement dans l’atmosphère de notre globe, l’azote qui s’y trouve aujourd'hui en quantité prépondérante s’étant concentré dans le résidu gazeux, à mesure que son compagnon était absorbé. .. ׳ , . ׳ v.. ' » C’est parce qu’il en est ainsi pour l’atmosphère du Soleil que la température de la surface de cet astre est supérieure à celle de nos combustions ordinaires ; mais elle est supérieure même à celles que l’on a constatées jusqu’à présent pour les combustions dans l’oxygène pur ; cela tient à deux causes : Ja première est la pression énorme sous laquelle cette coin־ m mesure de prouver, s'il le fallait, que ce calcul ria pas, à beaucoup près, la portée qu’on lui attribue. (i) Je ne saurais omettre de mentionner à l’appui de ceci les vues émises, en ce qui concerne notre globe, par MM. de la Bêche, Élie de Beaumont, Daubrée.