» ( !536 ) La station E est sur le sommet d’une montagne à pic des Ghattes B, G et D sur les flancs, à peu près en droite ligne avec A. Il n’y a pas de hauts plateaux près de la montagne, du sommet de laquelle on peut voir les mers de Coromandel et de Malabar jusqu’au cap Comorin. Les équations qui représentent la yariation diurne à chaque station, déduites de quatre semaines d’observations horaires, donnent, entre autres, ce résultat que, plus on approche des conditions atmosphériques constantes, plus les rapports des amplitudes de l’oscillation semi-diurne à la pression totale, à chaque station, approchent d’une valeur constante; pour les lieux où il n’y a pas de hauts plateaux, on peut conclure, à partir de 6ooo pieds, que Zc5 05c//-lations semi-diurnes sont proportionnelles à la pression totale pour chaque station (i). » Laplace a démontré, dans son Livre sur les oscillations de Tatmo״ sphère, que la force attractive de la Lune doit produire une oscillation semi-diurne dont l’amplitude sera proportionnelle à la pression totale; mais, même pour la Lune, cette amplitude doit être extrêmement petite : ainsi l’oscillation observée qui est due au Soleil ne peut pas être un résultat de la gravitation. Je crois cependant qu’il n’y a qu’une action attractive (ou répulsive) du Soleil, sur toute la masse de l’atmosphère, qui peut produire cette proportionnalité de l’amplitude à la pression totale. » Evidemment, si cette attraction est réelle, il doit arriver que la double oscillation pendant les vingt-quatre heures se produise tout autrement que dans le cas de la gravitation, et pour cela il n’y a qu’une force polaire, produisant une attraction d’un côté et une répulsion du côté opposé de la Terre, qui puisse satisfaire à tous les faits. » Les conclusions auxquelles je suis arrivé, sont donc : » i° Qu’il n’y a pas de faits qui viennent à l’appui de l’hypothèse que l’oscillation semi-diurne du baromètre est due aux actions thermiques du Soleil; l’hypothèse des courants ascensionnels n’explique nullement les faits ; » 20 Que l’oscillation semi-diurne et la diminution de son amplitude, en s’élevant dans l’atmosphère, s’accordent avec l’hypothèse d’une attraction polaire du Soleil. » (i) On arrive à la meme conclusion en prenant les moyennes des oscillations, déduites directement des observations.