( i5ii ) liant la circulation, on introduit du sulfate dé cuivre dans la cloche de l’appareil, celui-ci noircit, ce qui indique que tout !(i) * * * 5hydrogène phosphoré gazeux, comme pour!’ammoniaque, n’a pas été décomposé; cependant si, une fois cet hydrogène phosphoré absorbé, on rend !,effluve, le sulfate de cuivre noircit bien davantage, et le phosphure solide qui tapisse le tube se recroqueville en se changeant très-probablement en phosphore amorphe. Alors !,effluve revient à l’état d’étincelle, et l’expérience est arrêtée sans que rien puisse la faire reprendre. » À quoi est due cette nouvelle production de phosphure gazeux? Évidemment à la décomposition du phosphure solide, qui jusque-là avait résisté à la faveur du phosphure gazeux préexistant, que l’effluve n’avait pu détruire en raison du moment d'équilibre dont nous avons parlé¿ » Pourquoi avec la formation du phosphore amorphe l’effluve se change-t-elle en étincelle? Parce que le phosphore amorphe, au lieu de se déposer comme le phosphure solide, sousforme d’un vernis peu conducteur de !,électricité et qui tapisse le tube bien également, se présente sous la forme de plaques très-conductrices, à angles aigus et détachés du verre, qui, ainsi que toutes les matières de ce genre, opèrent la transformation de l’effluve. » Ce n’est pas sans un certain désappointement que nous vîmes cette transformation de l’effluve : nous avions en effet espéré qu’en vertu de la loi d’équilibre et sous !,influence du corps absorbant le phosphore amorphe, reprenant ],hydrogène devenu libre, reviendrait peu à peu à l’état d’hydrogène phosphoré gazeux, qui incessamment absorbé par le sulfate de cuivre produirait une condensation complète, en sorte que tout disparaîtrait. Heureusement que dans la science il y a peu de déconvenue sans compensation ; voici celle qui nous est advenue (i). (i) Quand on se borne à constater la transformation du gaz non spontanément inflam- mable en gaz spontanément inflammable, !,experience ne manque pas d’élégance, surtout si Гоп opère à la grande lumière dans une chambre où Гоп peut produire !,obscurité, Voici comment nous l’exécutons : au lieu d’opérer dans un appareil à circulation en retour, on prend tout simplement un tube à effluve qui, par une de ses extrémités, reçoit un courant de gaz qu’il perd bulle à bulle par son autre extrémité dans un vase rempli d’eau. Or à la grande lumière on ne voit pendant plus d’un quart d’heure que du phosphure solide se déposer sur les parois du tube; et ce n’est que quand la couche en est devenue assez épaisse que le gaz devient spontanément inflammable, tandis qu’à l’obscurité il suffit de compter environ cinquante bulles à partir du moment où Гоп a donné l’effluve, pour que chaque bulle qui vient après s’enflamme; mais si alors on retire !’électricité le gaz reste in-