(ï$°7) une odeur !ammoniacale mêlée d’pdeur ayique, Elle était essentiellement forniee de phosphate d’ammonjaque, Je n’oserais pas affirmer qu’il ne s’y trouvât pas quelque autre phosphate, mais, si cela était, k quantité en était fort petite. Yoici les expériences qui le prouvent : » Un fragment de quelques millimètres carrés, mis dans un verre de montre avec quelques gouttes d’eau qui ne dépassent pas le niveau du fragment, le ronge sans effervescence et, après l’évaporation de l’eau, on aperçoit a la loupe des cristaux quadrarigulaires, forme du phosphate d’ammoniaque qui ne rougit pas le papier de tournesol. » Une goutte de solution dorme avec l’azotate d’argent le précipité jaune du phosphate tribasique. » Enfin, chauffé dansun tube, il se fond en bouillonnant, dégageant de l’eau ammoniacale et laissant de l'acide phosphorique. » En m’abstenant d’entrer en ce moment dans les considérations auxquelles conduisent les faits précis que je viens de faire connaître, je ne puis m’empêcher de montrer combien elles sont conformes à l’opinion que j’ai émise dans la première Note sur les inconvénients d’estimer la valeur vénale d’un engrais d’après la quantité d’azote etd’acide phosphorique, si la comparaison ne porte pas sur des engrais qui se conduiront absolument de la même manière relativement à leur aptitude à céder à la plante ce qui est nécessaire à son développement. Ainsi je conçois l’application du procédé pratiqué actuellementdans le commerce à des échantillons divers de guano, mais je ne la conçois plus lorsqu’il s’agira, par exemple, du guano comparé à des débris de laine, à des débris d’os, de poils et matières analogues. » Je ferai remarquer combien les substances que je viens de faire connaître, dans le guano que j’ai examiné, sont favorables à la végétation : le carbonate et le phosphate d’ammoniaque, le phosphate de chaux uni à une matière azotée, et j’insiste d’une manière toute particulière sur la disposition du guano, sous !’influence de l’eau, à dégager de l’acide carbonique en même temps qu’à produire du carbonate d’ammoniaque. » Enfin j’insiste encore sur ce que tous les échantillons du guano que j’ai eus à ma disposition sont tellement imprégnés de carbonate d’ammoniaque, que tous en répandent une forte odeur avec celle de l’acide avique. » Je ne me permettrai aucune réflexion sur l’influence que cet acide peut avoir en agriculture, si ce n’est que son odeur, qui devient sensible surtout après celle du carbonate d’ammoniaque, est un excellent certificat d’origine qu’il n’avait pas ayant mas expériences, 194..