( *497 ) io grammes de grains, a 225 centimètres cubes d’oxygène, b 136 centimètres cubes. » Ici donc, comme pour les animaux, nous en arrivons à cette conclusion que la trop grande tension de l’oxygène ralentit les oxydations. La simplicité des phénomènes de la vie végétale me permettra peut-être d’analyser plus avant cette action de l’oxygène et d’en préciser le processus chimique. » La Communication qui précède soulève et résout certaines questions intéressantes pour la physique du globe, la distribution géographique des plantes, etc.; j’aurai l’honneur d’appeler sur elles l’attention de l’Académie lorsque je lui présenterai les résultats de mes recherches sur la végétation proprement dite dans l’air dilaté ou comprimé. » MM. Ch. Ïjautii et Baubigny demandent l’ouverture d’un pli cacheté, déposé par eux dans la séance précédente. Ce pli, ouvert en séance par M. le Secrétaire perpétuel, contient la Note suivante : « La préparation des verts d’aniline, dits verts-lumière, a été réalisée tout d’abord par la réaction de l’aldéhyde et de l’byposulfite ou des sulfures alcalins sur les sels de rosalinine; peu d’années après, divers chimistes et fabricants constatèrent presqu’en meme temps que l’action intime des iodures alcooliques sur la rosaniline ou le violet de Paris détermine également la formation de vert; c’est ce vert qui est connu sous le nom de vert a Viode; plus récemment, enfin, fut signalée la formation directe d’un vert parla déshydrogénation de la dibenzyl-aniline. De toutes ces fabrications, la seule qui prit une extension importante est celle du vert à l’iode. » Le prix élevé qu’atteignit l’iode dans ces derniers temps, et qui est vraisemblablement dû à la spéculation, a appelé notre attention sur la possibilité de le remplacer dans les divers emplois auxquels il est destiné dans l’industrie des matières colorantes artificielles. Par di -verses Communications antérieures, nous avons montré les résultats auxquels nous sommes arrivés dans cette voie. Nous venons aujourd’hui indiquer la méthode qui a été appliquée depuis six mois par nous dans l’usine A. Poirrier, de Saint-Denis, pour la fabrication du vert-lumière. Ce procédé fonctionne régulièrement depuis le mois de septembre 1871, ainsi qu’il résulte de nos livres de fabrication et des correspondances échangées entre nous depuis cette époque. » Il consiste essentiellement dans le remplacement de l’iodure de méthyle par un éther à radical acide minéral, sulfate, chlorhydrate, nitrate, phosphate, etc., ou par les acides sulfo-conjugués des radicaux alcooliques; l’agent employé de préférence est le nitrate de méthyle, en présence d’un alcali ou d’une terre alcaline; l’action énergique de ce dernier éther nous permet d’opérer à basse température, en vase clos ou en vase ouvert. • » Tels sont les points que nous avons observés; nous désirons nous réserver la priorité de cette découverte. » C.R., 1873, ict Semestre.(T.LXXVI, №24.) 19^