)) ( !488 ) .... On ne pourrait cependant pas appliquer ce procédé au dosage des nitrates de potassé et de soude du commerce, en raison de l'erreur relativement élevée qui pourrait se produire dans ce cas. » chimie agricole. Sur le dosage de l’acide phosphorique dans les phosphates naturels, les superphosphates et les engrais. Note de M. H. Jodlie, présentée parM.Balard. « Dans une Note insérée aux Comptes rendus An 9 juin,M. Ch.Mène m’attribue un procédé au citrate d’ammoniaque pour le dosage de l’acide phosphorique. Il en donne ensuite la description et démontre parfaitement que ce procédé est des plus inexacts. Je suis entièrement d’accord avec M. Mène sur les causes d erreurs qu il signale dans ce procédé, qui ne ressemble en rien à celui que j’ai .moi-même publié. » Dans le Mémoire que cite M. Mène, et dont les conclusions ont paru aux Comptes rendus du 26 mai dernier, le citrate d’ammoniaque est simplement signalé comme un dissolvant capable de séparer, dans les superphosphates et dans les engrais, le phosphate bicalcique précipité des phosphates naturels insolubles, qui n’ont pas éprouvé l’action désagrégeante des acides. » Quant au dosage de l’acide phosphorique, pour lequel M. Mène recommande le procédé deM. Chancel (avec le nitrate de bismuth), il a été exécuté, dans toutes mes recherches, par la méthode que j’ai décrite dans le Moniteur scientifique (année 1872, p. 212 et suiv.). Cette méthode, qui est une combinaison des procédés de M. Brassier et de M. Lecomte, convenablement modifiés, consiste à séparer d’abord l’acide phosphorique de toutes les bases en le précipitant de sa solution chlorhydrique ou nitrique, à l’aide d’un grand excès d’ammoniaque et de citrate de magnésie. Le phosphate ammoniaco-magnésien obtenu est ensuite titré à l’aide d’une solution d urane, dans des conditions que j’ai eu soin de bien préciser. ־ » On échappe ainsi à tous les inconvénients du procédé au citrate d’ammoniaque pratiqué comme le dit M. Mène, et l’on obtient très-rapide-mentdes résultats exacts, quelles que soient les matières qui accompagnent l’acide phosphorique. Le procédé de M. Chancel, au contraire, ainsi que 1 a parfaitement indiqué son auteur, n’est applicable qu’aux matières qui ne contiennent que peu d’alumine et d’oxyde de fer, et pas de sulfates ni de chlorures, ce qui est très-rare lorsqu’il s’agit d’engrais et surtout de superphosphates. »