( i486 ) » Etat des ferments.— En ce moment le microscope fait voir des bactéries de toutes sortes, mobiles et immobiles : il y a aussi des vibrions ; mais, outre ces formes organisées, il y en a d autres qui ressemblent à des navicules, ainsi que des productions semblables aux amylo-bacters de M. Trécul, mobiles sur les unes et les autres. Enfin on voit des formes arrondies, mobiles, molles comme les amibes. II y a beaucoup moins de microzymas, et l’on devine dans la masse de longs et grêles leptothrix. » Le 28 août, les formes semblables aux navicules ont augmenté; il y a encore moins de microzymas. Le 2 !septembre, les choses sont dans le même état. Il se dégage un peu de gaz. La liqueur est devenue acide; elle ne bleuit plus par Piode et réduit légèrement le réactif cupropotassique. » Le ier octobre, il n’y a plus guère que des bactéries; les formes semblables aux navicules, lés amylobacters, les amibes ont disparu; les microzymas reparaissent. » Produits de la fermentation.— Laissé réagir jusqu’au 18 avril 1878. Les ferments étant séparés, la liqueur, très-acide et réduisant encore le réactif cupropotaèsique, est analysée. J’en ai retiré de l’alcool, de l’acide acétique et de l’acide lactique. » État des ferments.— La glairine a conservé son apparence de gelée. Dans le liquide ambiant, il n’ÿ à que des microzymas et des bactéries de toute grandeur. Si l’on écrase sur le porte-objet une petite masse de glairine, elle apparaît d’abord granuleuse; si l’on examine plus attentivement, on y distingue avec peine quelques filaments très-fins et quelque chose comme de grosses cellules mal délimitées : cela tient à ce que la gangue et les organismes qui s’y trouvent disséminés ont sensiblement la même réfringence; mais si l’on broie la petite masse avec un peu d’eau, entre la lame mince et le porte-objet, alors on voit se dégager une quantité innombrable de bactéries grêles de toute longueur; on voit quelques-unes de ces bactéries encore très-granuleuses et comme formées de chapelets de microzymas. Il n’y a presque plus de granulations moléculaires. » Voici maintenant comment les choses se passent quand on remplace la fécule par le sucre de canne. » II. Le 23 août 1872, glairine de Molitg lavée à l’eau créosotéeV 100 grammes; sucre de canne, 20 grammes; eau créosotée, i5o centimètres cubes. Appareil clos, température ordinaire. » Le 26 août, la liqueur ne réduit pas encore le réactif cupropotassique. » Etat des ferments. —Il y a des microzymas associés, de longs filaments granuleux, simulant de longs chapelets de microzymas. Il n’y a aucune des formes qui ont apparu dans la fécule. ״ Le Ier octobre, il y a quelques bactéries et quelque chose comme de grandes cellules mal délimitées. Il y a des amas de microzymas, plus gros que ceux d’origine. Laissé réagir jusqu’au 18 avril 1873 : la liqueur filtrée est acide. J’en ai retiré de l’alcool, de l’acide acétique et un acide fixe qui m’a paru différent de l’acide lactique, c’est-à-dire donnant un sel de chaux différent du lactatei » Etat des ferments. — Une petite masse de glairine, écrasée sur le porte-objet dans un peu d’eau, se résout en une foule de bactéries grêles, longues ou courtes, et, de plus, ce qui ne se voyait pas avant le broiement, de petites cellules ovales, un peu plus grandes que le corpuscule vibrant de Cornalia, dont quelques-unes ont un noyau et bourgeonnent.