I ( !479 ) distance de om,o5, !,expression diffère très-peu de l’équation d’une droite, c’est-à-dire que les distances d’aigrettes représentent les tensions à une constante près. Les distances d’aigrette se mesurent dans l’obscurité à l’aide de la sphère d’épreuve portée à l’extrémité d’une longue tige pouvant pouliner le long d’une échelle, dont le zéro répond à celui de la tige quand cette dernière touche le bord de la courroie. » Résultats des expériences. — A. Nature des corps. — Machines formées de poulies de om,i3 de diamètre, distantes de im,5o, et de courroies simples de om, o5 de largeur. » a. Courroies en cuir. — oc. Poulies conductrices, fonte. — i° Temps. La vitesse V et la traction T restant constantes, la tension électrique t varie avec le temps de marche de la machine; ordinairement elle augmente un peu en valeur absolue. La moyenne des tensions, observées à des intervalles égaux pendant un temps déterminé, est ce que nous appelons la tension électrique correspondant aux conditions de mouvement considérées. » 2° Vitesse et traction. — Si, pour une traction donnée, on s’arrête successivement pendant le même temps, à différentes vitesses uniformément croissantes ou décroissantes, les tensions électriques prises comme ordonnées d’une courbe dont les abscisses sont les vitesses, les tensions positives étant portées au-dessus de l’axe des x, les négatives au-dessous donnent une courbe sinusoïdale, définie par les abscisses des ordonnées maximum et minimum, le point où elle coupe l’axe des x, que nous appelons point neutrej et l’angle de la tangente en ce point; la courbe peut être incomplète, et l’une des branches s’atrophier et disparaître. La marche clés phénomènes s’énonce ainsi : Quand la vitesse va en augmentant, les tensions croissent d'abord en valeur absolue, puis algébriquement jusqu’à un maximum au delà duquel elles décroissent. En comparant les courbes des vitesses, répondant à des tractions croissant successivement depuis une valeur très-faible jusqu’à celle produite par un poids de 3oo kilogrammes (okg,6oo par millimètre carré de section), on trouve que, suivant les courroies, la tension diminue algébriquement ou augmente en valeur absolue quand la traction augmente; le second cas présente souvent une anomalie aux très-faibles tractions dont les courbes enveloppent souvent celles des fortes tractions. » Jutres métaux. — Avec le cuivre rouge et le bronze, la tension électrique sur la courroie presque toujours positive diminue à partir d’une certaine valeur de la vitesse et delà traction; avec le zinc, elle est négative et augmente d’intensité quand la vitesse et la traction augmentent. » /3. Poulies non conductrices. — Des tensions négatives très-fortes