PHYSIQUE. — Recherches photochimiqües sur l'emploi des gaz comme révélateurs, et sur l'influence des conditions physiques au point de vue de la sensibilisation; Mémoire de M. Merget. (Extrait par l’auteur.) (Renvoi à la Commission précédemment nommée.) « Première partie. — On peut obtenir des épreuves photographiques indélébiles à Гог, au palladium, au platine et à !’iridium־ en utilisant, dune part, la propriété que possèdent certains gaz de réduire, en présence de l’eau, les sels des métaux précédents, et, d’autre part, lës modifications que la lumière fait subir à quelques sels, dans leur état hygrométrique. Si l’on sensibilise; par exemple; une feuille de papier avec du Chlorure de platine additionné de liqueur Poitevin et qu’on ]’insole soiis le cliché d une gravure, on obtient, au sortir du châssis; un négatif sur les traits duquel il s est forme un mélange déliquescent de protochlorure dé fer et d acide tartriqiie oxygéné qui les rend hygrométriques. » L’humidité qu’ils condensent dispose le chlorure de platine à subir 1 action des gaz réducteurs tels qiie les vapeurs mercurielles; ]’hydrogène, etc., et il suffit, par conséquent; dé faire intervenir ces gaz pbur dé* velopper une épreuve positive dont on dépouille les fonds dé leur teinte jaune par un simple lavage à l’eau faiblement acidulée, sans qii’il soit besoin pour l’achever ni de virage ni de fixage. » Cette epreuve; ne retenant aucune substance ultérieurement modifiable par la lumière ou par les agents atmosphériques, est absolument inaltérable avec le temps; et on peut la dire aussi absolument indélébile, puisque les agents chimiques qui attaqueraient le platiné auraient pour effet préalable de détruire la pâte du papier. » Avec des sels de fer dont les propriétés seraient inverses de celles de la liqueur Poitevin; les résultats obtenus seraient la contre-pai tie des précédents et seraient; par conséquent; applicables au tirage de positifs directs. ״ A l’einploi des sels des métaux précieux et des gaz réducteurs correspondants on peut ajouter celui de tous les sels impressionnables par la lumièré et de tous lés gaz susceptibles de donner nàissancë à des réactions colorées dissemblables avec les sels primitifs et avec lés produits secondaires de leur décomposition photochimique. » Ces deux modes d’emploi des gaz comme révélateurs conduisent à des solutions nouvelles de deux problèmes photographiques encore à l’étude,