( •468 ) navire et avec la résistance de la carène. 3° La durée d’oscillation est sensiblement constante pour un navire dont les formes sont verticales dans le voisinage de la flottaison; elle décroît un peu avec ]’amplitude pour les navires très-évasés à la flottaison, et augmente au contraire pour ceux dont les formes sont très-rentrantes. 4° Le navire emploie moins de temps à s’incliner qu’à se redresser. 5° La durée d’oscillation croît avec la résistance. 6° Le moment d’inertie du navire déduit de la durée d’oscillation observée, est notablement plus grand que le moment d’inertie réel. Pour l’Elorn, ¡i n’est que les •§־ de jx, (*). » 7°׳ La loi du mouvement de rotation d’un navire oscillant sur eau calme peut être représentée avec une grande approximation par l’équation intégrale 9 = r¡ (cosk{ t — sink¡ tj, ou, en négligeant des termes très-petits, par l’équation différentielle ■ 1î\9 = o, y¡' do d20 dt2 ^ y} dt dans lesquelles 9 est l’inclinaison du navire, t le temps, ■kA le rapport—* T* étant la durée d’oscillation constante ou variable observée ; r¡ est l’ordonnée de la courbe de décroissance des amplitudes observées; enfin v/ est la dérivée de rj par rapport au temps. » 8° Le couple des résistances, défini comme la différence entre le couple total des forces extérieures agissant sur le navire et le couple de stabilité, peut être considéré comme se composant à chaque instant de deux termes, ' ■ d2 Q ■ y ' ', ■ l’un (fx, — /x) ־^־ proportionnel à l’accélération angulaire, l’autre dépendant de la vitesse angulaire et approximativement égal à — Le premier se borne à augmenter la durée d’oscillation, le second à réduire les amplitudes. )> 90 Pour l’Elorn, dans différentes conditions de résistance et de stabilité, le Renard, aviso de 8oo tonneaux ayant des formes très-rentrantes à la flottaison et peu de stabilité, l'Eurydice, frégate de i25o tonneaux très-stable au contraire, le Lalouche-Tréville, aviso de rj3o tonneaux, enfin, même pour un modèle au vingtième de l'Elorn, la loi de décroissance des amplitudes (*) Le moment d’inertie réel y a été calculé directement avec un soin extrême, puis déduit de l’expérience en faisant osciller le navire sur sa quille après l’avoir mis à sec dans un bassin. Les deux chiffres ainsi obtenus ont parfaitement concordé.