.(;440 dans ces derniers temps, l’aldéhyde et l’alcool méthylique : C2H204 - WO> - C2H4Q2 — G2 H4 Acide. Aldéhyde. Alcool. Carbure. Toutes ces métamorphoses sont produites aux dépens de l’excès d’énergie de l’acide formique, comparé à l’acide carbonique et à l’hydrogène. Elles montrent bien comment le principal secret de la synthèse organique consiste dans la formation des premiers termes, accomplie avec absorption de chaleur, mais qui engendrent ensuite les autres principes avec dégagement de chaleur, c’est-à-dire suivant la loi commune des combinaisons chimiques » MONNAIES. — Sur les alliages employés pour la fabrication des monnaies d'or; par M, Ere. Peligot. « Les expériences que je viens soumettre à !’Académie ont trait à une question délicate dont j’ai longtemps hésité à l’entretenir : il s’agit de l’unification monétaire. » Les savants qui, àlafin du siècle dernier, onterééle système métrique, avaient pressenti l’intérêt que peut offrir l’existence d’une monnaie universelle ; en rattachant notre unité monétaire, le franc, au système des poids et mesures, ils avaient fait, dans ce but, une première tentative que les événements devaient rendre longtemps infructueuse. Mais, depuis une vingtaine d’années, les moyens rapides de communication, les traités de commerce et le développement industriel qui en a été la conséquence, ont créé chez les différents peuples une solidarité d’intérêts qui rend de plus en plus désirable l’adoption de moyens uniformes pour peser, mesurer et solder les produits commerciaux. » En ce qui concerne les poids et les mesures, on s’accorde, généralement, à considérer le système métrique actuel comme remplissant les conditions les plus favorables à unecommune adoption. OEuvre internationale dès son origine, puisque des savants étrangers ont pris une part active à sa création, ce système reçoit aujourd’hui une sanction définitive par le concours des savants illustres, venus de tous les pays, qui composent la Commission internationale du mètre. Sa commune adoption peut être considérée désormais comme un fait accompli. » Il n’en est pas de mêtfie de l’unification monétaire. Celle-ci est, à la vérité, tellement distincte de la question des poids et mesures, elle met en jeu des intérêts d’un ordre si différent, les liens qui la rattachent à cette C. R., 1873, Ier Semestre״ (T. LXXVI, № 24.) !86