( *437 ) » Ajoutons enfin que les deux acides étaient pesés séparément dans des ampoules scellées à la lampe, que Гоп enfermait dans les vases calorimétriques, et que Гоп y brisait ensuite par des secousses convenables; en opérant ainsi, aucune trace de matière ne peut être perdue ou échapper aux réactions. » J’ai obtenu les résultats suivants : S04II. C'H’O‘. Eau. C202 réduit à zéro et à om,76o. Chaleur dégagée par G202= 28 gr. gr 17,661 gr 1,4X2 gr 800 cc 54?. 1,25־4־ 14,864 2,819 800 433 ־b1 ? 43 !5,537 4 j473 800 711 4-1,38 Moyenne. .. . . ., Ie, 38 » Telle est la quantité de chaleur dégagée lorsque i équivalent d’acide formique pur se change, à froid, en oxyde de carbone et en eau : C2H2ü;, = C302 4־H202. » Celte réaction est donc exothermique. Sa mesure est indépendante de toute autre détermination. D’après les chiffres de M. Thomson, on aurait dû observer une absorption égale à — (3e,6. L’écart est de 8e environ. » La chaleur de combustion de l’acide formique peut être calculée si l’on connaît celle de l’oxyde de carbone. Elle variera de 68 à 70׳ calories, suivant que l’on adoptera pour celle de l’oxyde de carbone les nombres de tel ou tel expérimentateur. » 5. Les réactions de l’acide formique sur le brome, le chlore, l’acide hypochloreux sont trop lentes et accompagnées par la formation de produits secondaires, ce qui a rendu stériles les essais calorimétriques que j’ai tentés par cette voie. J’ai alors employé le permanganate de potasse, proposé par M. Thomsen ; mais cet agent introduit de singulières complications au point de vue chimique et plus encore au point de vue thermique. En effet, il brûle le formiate, en étant ramené lui-même à l’état d’un oxyde brun de manganèse, dont la composition n’est pas absolument fixe, et qui se précipite en entraînant une quantité de potasse, variable depuis 1 équivalent jusqu’à ״ d’équivalent, suivant la composition des milieux. Aussi est-il nécessaire, comme Péan de Saint-Gilles Ta fait voir, de compléter finalement la réduction du permanganate et de tout ramener à l’état de sulfate manganeux par l’emploi simultané de l’acide sulfurique en très-grand excès et d’un second agent réducteur. La valeur thermique de ce second agent et celle du permanganate devant être déterminées séparément, cinq ou six séries d’opérations thermiques, sujettes chacune à des erreurs