( !4^5 ) thjs (i), Hololepis, les mieux établis comme se rapportant au groupe des Etheostomatidœ, on voit qu’ils ont tous six rayons branchiostéges, des dents en velours aux mâchoires, et, sauf le quatrième genre, au vomer et aux palatins; ils présentent deux dorsales distinctes, la première épineuse, égale ou supérieure en longueur à la seconde, qui est entièrement molle; le premier rayon étant sinon branchu, au moins articulé, les ventrales ont toujours une épine et cinq rayons mous; on trouve en arrière de l’anus une petite papille ; les écailles des flancs sont cténoïdes et généralement grandes. V II est difficile de réunir des poissons ainsi caractérisés avec les Gaster-osteidœ, qui ne présentent jamais que trois rayons branchiostéges, sont sans dents vomériennes ni palatines, ont enfin la peau nue ou revêtue de grandes plaques tout à fait spéciales. » Quant aux Cottoïdes, leur nageoire dorsale épineuse est d’ordinaire notablement ¡)lus courte que la portion molle, et souvent on trouve à la ventrale moins de cinq9 rayons mous; le caractère tiré de l’articulation du sous-orbitaire avec les pièces de l’opercule est aussi trop important, dans l’état actuel de nos connaissances, pour qu’on soit autorisé à placer dans ce groupe des êtres chez lesquels cette disposition anatomique fait défaut. » La présence d’une papille anale semble indiquer au premier abord une liaison entre les Etheostomatci et les Gobiidœ. Chez ces derniers, comme on le sait, cet organe se rencontre d’une manière plus constante, et est plus développé que dans aucune autre famille des poissons osseux; mais ce caractère ne leur est pas pour cela spécial; et chez l’Apron, du groupe des Percoïdes, on trouve une papille anale aussi complète que chez les Pileoma et genres voisins. » Les Etheostomatidœ ne peuvent donc être rapprochés de la famille des Joues-Cuirassées ou de l’une des subdivisions dans lesquelles on partage aujourd’hui ce groupe primitif de Cuvier. Les caractères généraux de ces poissons sont ceux des Percoïdes, surtout des Percina, première section de cette famille d’après M. Günther. La présence de six rayons branchiostéges seulement, le manque de dentelures au préopercule sont les seuls caractères aberrants; or certains Percichthys offrent la première de ces particularités, et la seconde n’a qu’une médiocre importance, puisque des (i) Ce genre est identique au genre Pœcilichthys (Cope, non Agassiz) dont le nom doit être changé pour une rectification de nomenclature.