( i/p3 ) » En résumé, la mine dite de la Querri dans notre Catalogue du Muséum, et qui est sans doute la mine appelée de Laquorre, vallée d’Aulus, Àriége (i), renferme, outre la céruse, un sulfate bibasique de plomb, que sa teneur en plomb et en acide sulfurique, ainsi que les angles de ses faces de clivage, et ses caractères physiques tendent à faire regarder comme identique à la lanarkite de Brooke, surtout aux cristaux généralement appelés de ce nom, qui ont été analysés par M. Pisani. » En appelant base ou face p de la notation française la face u de Brooke; k* la face a, celle du clivage parfait; 772, la face obtenue par le quatrième clivage, le fibreux, dont j’ai parlé plus haut, on peut dire que le sulfate bibasique de plomb cristallise en prismes klinorhombiques, dont la base est inclinée de 91043' sur la hce h*, celle du clivage parfait; le plan des axes optiques est le plan g1־, celui de symétrie. » Les cristaux del’Ariége, comme ceux de Leadhills, qui ont été analysés par M. Pisani, ne diffèrent de la lanarkite de Brooke que parce qu'ils manquent d’acide carbonique. » Comment s’expliquer ces analyses si concordantes de Brooke et de Thomson, qui affirment la coexistence d’un demi-équivalent d’acide carbonique, et d’un demi-équivalent d’acide sulfurique, dans les échantillons de l’espèce appelée jusqu’ici Lanarkite? Ce qui est évident, c’est que les cristaux de l’Ariége et ceux de Leadhills que possèdent nos collections présentent nettement les mêmes caractères, et ne renferment d’acide carbonique ni les uns ni les autres. » ZOOLOGIE. — Sur les affinités des Etheostomata (Agassiz). Note de M, L. Vaillant, présentée par M. Blanchard. « Dans son ouvrage Lake superior, M. L. Agassiz a proposé d’élever au rang de famille un ensemble de poissons de petite taille, habitant les eaux douces des États-Unis; ce groupe comprend les Etheostoma, Rafin., les Pileoma et les Boleosoma, Dekay, avec quelques genres établis plus récent ment par M. Agassiz lui-même, et différents zoologistes américains. Cette famille serait caractérisée par l’absence des sous-orbitaires postérieurs, le premier, très-peu développé, existant seul, et ne présenterait ni pseudo-branchie, ni vessie natatoire, Ces particularités anatomiques éloignant ces (1) M. Landrin mentionne cette mine comme abondante en céruse. Voir l’ouvrage intitulé : Du. Plomb, etc., par M. H. Landrin, p. !54• Firmin-Didot, 1857, !83..