( ־420! ) thode Chancel), en a accusé i,5 pour ioo. J’oserais même aller plus loin, et signaler un fait déplorable : c’est que, sur des données analytiques pareilles, on a établi des extractions de calcaires, de coquilles, de roches dites phosphates fossiles¿ qui ne contiennent point ou qui contiennent très-peu de phosphates; or, tous les jours, ces soi-disant phosphates sont vendus et versés dans le commerce pour l’agriculture. , » Je ferai la même observation pour la méthode à l’ammoniaque, que beaucoup de laboratoires emploient pour doser les phosphates. Certainement on ne peut pas blâmer M. Bobierre d’avoir préconisé ce réactif pour doser les phosphates, car ce chimiste l’appliquait alors à l’analyse du noir animal et des os; or, dans ce cas, l’erreur qui pouvait en résulter était de i à o,5 pour ioo (ces produits ne contenant que très-rarement de l’argile soluble, etc.); mais, aujourd’hui que l’on utilise l’ammoniaque pour analyser le phosphate des coprolites, des fossiles, etc., on doit en rejeter l’emploi, puisqu’il donne en même temps l’alumine, l’oxyde de fer, la silice soluble, etc., et que l’erreur, dans ce cas, n’a plus de limites. C’est ainsi que la différence peut être du tout au tout pour ces matières, et que, dans ce cas, l’acheteur n’a plus de garanties. J’ajouterai finalement que certains marchands de phosphates fossiles le savent si bien, qu’ils vendent au dosage du phosphate par la méthode à l'ammoniaque; or, dans ce cas, que doit faire la loi? C’est pour remédier à cet état de choses que j’ai cru devoir faire la présente Communication; je la terminerai en disant que, depuis dix ans environ, je me suis servi du procédé Chancel (au bismuth), et que jamais je n’ai eu d’erreurs sur ce point; j’ajouterai que, au laboratoire de M. Barrai, j’ai toujours vu employer cette même méthode, et que dès lors on devrait la généraliser, puisqu’elle est exempte des erreurs en trop des autres procédés. » MINÉRALOGIE. — Note sur un sulfate hibasique de plomb, de V Ariège; par M. En. Jannettàz. a En examinant quelques échantillons de minerais de plomb, placés aux gisements dans la collection minéralogique du Muséum d’Histoire naturelle, j’en ai remarqué un dont le faciès avait la plus grande analogie avec celui de la lanarkite de Leadhills (Écosse). » La lanarkite, espèce créée par Brooke, serait, d’après son auteur, un sulfocarbonate de plomb. Cette substance a en outre, pour caractères, trois clivages, formant une zone : l’un d’eux, face a de Brooke, étant vrai-