( i4!5 ) les premiers, soigneusement purifiés, dans un poids calculé d’éther. Les troisièmes s’obtiennent à l’aide de procédés semblables à ceux qui permettent de faire dériver ceux-ci des premiers. » Toutes ces combinaisons sont solides, colorées en jaune pâle, et se produisent avec un vif dégagement de chaleur. Elles ne sont pas volatiles; la fusion opérée à feu nu les altère. On ne peut les purifier que par fusions fractionnées au bain d’huile ou au bain-marie. Décomposées par la chaleur, elles laissent une masse charbonneuse pour résidu, tandis qu’il passe à la distillation un liquide qui baigne des cristaux de composition mal définie. Dans le cas de l’éther benzoïque, on obtient, au bout d’un très-grand nombre de distillations, un composé dont la composition paraît répondre à la formule Ti2Cl4[G*4H5O4, G4H5][C14H5O2, Cl]2. )) L’eau, l’alcool et l’air humide décomposent ces produits en régénérant l’éther. Certains chlorures de radicaux d’acides paraissent pouvoir se combiner directement aux composés Ti2 Cl4 E : tel est le chlorure de benzoïle. » Ces composés s’obtiennent difficilement en cristaux isolés; ils se présentent d’ordinaire sous la forme de masses cristallines où l’on ne distingue pas dé formés nettes. Les combinaisons Ti2Cl4 E, en voie de solidification, se recouvrent d’efflorescences cristallines. )> Quant à la constitution de ces composés, ce qui m’a paru le plus rationnel est de les considérer comme des chlorhydrines, analogues aux chlorhydrines siliciques de M. Friedel, unies à des chlorures de radicaux d’acides. Dans cette hypothèse, ce seraient des sortes de chlorures doubles. Je vais formuler ici, pour bien me faire comprendre, les trois combinaisons fournies par le chlorure de titane avec !’éther acétique. [Ti2 Cl4 ]2 C4H3 O4 C4Hs == Ti2 j ^C