( l/fI2 » •4. Pour ]׳isoler, on s’est débarrassé par distillation (jusque vers i3o degrés) de la majeure partie du bromure d’éthylène, puis on a traité le résidu par 1 alcool concentré. U suffit ensuite de chasser l’excès d’alcool pour avoir une cristallisation immédiate de tétrabromure d’éthyl-acétylène. » On reprend une seconde fois'par l’alcool ou l’éther, et l’on obtient alors un corps volumineux, nacré, formé par des aiguilles ou des plaques extrêmement légères. Il fond a f i3°-ii5°, et ne peut être distillé sans se décomposer. » L’analyse a donné les résultats suivants : O, l32 o,o5o I. — ogr, 275 de matière ont fourni : Acide carbonique.. . . . Eau........... II. ־— osr, !35 de matière ont donné : 0,2705 Expérience. 13,2 « 1,9 » 85,3 Théorie. 12,84 I ,60 85,56 Bromure d’argent En centièmes : C............... II............ Br. ,.......... » 5. La composition de ce bromure, son aspect et ses propriétés physiques très-caractéristiques, son point de fusion en particulier démontrent qu’il est identique avec le tétrabromure de crotonylène décrit par M. E Caventou (1). » 6. Cette réaction synthétique établit la constitution du crotonylène, qui n’est autre que l’éthylacétylène, C4H1 2(C4H4). Elle donne lieu à des rapprochements plus étendus. » On sait que l’aldéhyde crotonique et l’acide du même nom, C8H604, ont pu être obtenus par M. Kekulé, en condensant ensemble deux molécules d’aldéhyde ordinaire. » Ce mode de formation assigne à l’aldéhyde et à l’acide crotonique une constitution semblable à celle de l’éthylacétylène. » Il en est de même des travaux de M. Cahours (2) sur l’acide crotonique, et de M. Franldand sur les différents isomères de cet acide (1) Comptes rendus, t. LYI, p. 646 et 712. (2) Annales de Chimie et de Physique¡ 3e série, t. LXVII, p. !37.